Discussion:Aryen d'honneur

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Réticences[modifier le code]

Le paragraphe 2.2 me cause un sentiment pénible : il s'appelle officiellement « Autres pays européens », et par ailleurs nous sommes sur un wikipédia francophone (et pas seulement français). Or, ce paragraphe ne présente que des cas français : n'y a-t-il pas eu ailleurs des aryens d'honneur (ne serait-ce qu'en Belgique : pays à la fois européen et « autre », occupé, et en partie francophone !) ? Je comprendrais aisément que des lecteurs francophones non français soient désagréablement impressionnés par ce choix contestable.


Par ailleurs, au niveau linguistique, ce même paragraphe commence et finit mal :

  • La dernière phrase, d'abord :
    Joseph Joanovici, dit Joano le Ferrailleur, qui fit une immense fortune en revendant les biens confisqués aux Juifs.
      Citation  
    n'est en fait, tout simplement, pas une phrase : il n'y a pas de proposition principale correctement constituée (pas de verbe) !
  • La première phrase, quant à elle, pose un problème plus retors (je mets en gras la dernière proposition, celle qui pose problème) :
    En France, cette distinction a été accordée à 26 personnalités juives ou d' origine juive, dispensées du port de l'étoile jaune, dont Jeanne Louise Rachel Franck, femme de l'ambassadeur de France en France Fernand de Brinon, qui étaient des collaborateurs notoires.
      Citation  
    Dans quelque sens qu'on tourne cette phrase, l'usage du pluriel dans la dernière proposition est fautive. Car,
    1. ou bien l'intention du rédacteur est, par l'usage du pluriel, de dire qu'il y a eu vingt-six personnalités qui étaient à la fois (juives ou d'origine juive), (dispensées du port de l'étoile jaune) et (collaborateurs notoires) ; et accessoirement, on mentionne que parmi ces vingt-six personnalités figurait Lisette de Brinon. Dans cette hypothèse, la phrase est assez bancale et manque d'équilibrage entre les propositions (soit au niveau de la ponctuation, soit par manque de conjonction de coordination). On pourrait alors proposer une construction comme :
      En France, cette distinction a été accordée à vingt-six personnalités juives ou d'origine juive, qui étaient dispensées du port de l'étoile jaune et qui étaient des collaborateurs notoires ; parmi ces personnalités figurait Jeanne Louise Rachel Franck, femme de l'ambassadeur de France en France Fernand de Brinon.
        Simple suggestion  
      Cette hypothèse fait sens, mais paraît cependant improbable ;
    2. ou bien, par ce pluriel, le rédacteur souhaite ne désigner que de Brinon et sa femme. Notons que cette hypothèse est de loin la plus vraisemblable. Mais alors, la phrase est cette fois grammaticalement fausse : le pronom relatif est au pluriel, et rien ne justifie qu'il désigne simultanément Lisette de Brinon et son mari, sachant que celui-ci n'est cité que dans une incidente (sans conjonction de coordination). En simplifiant pour mieux faire apparaître la structure de la phrase, on rend la faute évidente : « Jeanne Louise Rachel Franck, femme de l'ambassadeur, qui étaient… ». La correction s'impose, mais laquelle ? Il faut probablement refondre notablement la structure de la phrase.
      De surcroît, il n'est pas certain que l'usage du pluriel soit justifié. S'il ne fait nul doute que Fernand de Brinon était un collaborateur notoire, dire la même chose de sa femme est en totale contradiction avec les informations portées sur la page Jeanne Louise Rachel Franck : en fait, il ressort de cette page que Lisette de Brinon avait adopté un profil bas, et faisait figure de paria « tant à Vichy qu'à Paris ». Donc, sous l'expresse réserve que l'on fasse confiance aux informations portées sur la page Jeanne Louise Rachel Franck, il semble de loin préférable de passer la proposition subordonnée au singulier. On pourra proposer par exemple :
      En France, cette distinction a été accordée à vingt-six personnalités juives ou d'origine juive, qui étaient dispensées du port de l'étoile jaune. Parmi ces personnalités se trouvait Jeanne Louise Rachel Franck, femme de l'ambassadeur de France en France Fernand de Brinon, lequel était un collaborateur notoire.
        Simple suggestion  

  • Enfin, deux autres sujets de réticence…

  • D'une part, désigner de Brinon comme « ambassadeur de France en France » risque peut-être de passer pour une bourde aux yeux d'un lecteur un peu pressé. Disons qu'un sous-titre ne serait pas superflu ! Et d'ailleurs, il n'est pas impossible que cette expression soit fausse : certes, de Brinon était bien ambassadeur mandaté par la France (plus exactement : l'État Français ; bref : Vichy) et il était bien en poste à Paris. Mais ce poste était-il « en France » ? La page Fernand de Brinon me semble plus correcte, qui dit : « il est nommé ambassadeur de France auprès des Allemands »…
  • Et puis, il y a une contradiction ! L'article nous dit que « [la] distinction a été accordée à 26 personnalités juives ou d' origine juive» : pas vingt-cinq ou vingt-sept, mais vingt-six ! Or, un peu plus bas, ce même article avoue qu'il ne sait pas si Henri Bergson a reçu ou non cette distinction. Alors ? Bergson fait-il partie ou non des vingt-six ? Comment peut-on prétendre être aussi précis, alors qu'on ne connaît pas le statut de quelqu'un aussi célèbre que Bergson ?

    En résumé, ce paragraphe mérite un certain nettoyage. Lord O'Graph (discuter) 12 avril 2014 à 17:25 (CEST)[répondre]

    "26 Français bénéficiaires du titre"[modifier le code]

    La seule source ue j'ai trouvée pouvant corroborer ceci est un blog qui parle de personnes exemptées (provisoirement ou pas) du port de l'étoile jaune. Le blog semble sérieux, s'appuyant sur des facs-similés de sources primaires (sur le fond, ne pratiquant pas l'allemand, mon analyse ne peut guère aller plus loin, d'où le "semble"). Mais…patatras ! Ce site écrit « Mmes de Brinon, Chasseloup-Laubat, Girot de Langlade et d'Aramon disposaient par ailleurs de certificats " d'aryen d'honneur ", distinction nationale-socialiste également prévue « pour services exceptionnels » par l'article 8 du Statut des Juifs de Vichy. » Or on ne retrouve trace de cette distinction dans aucune des trois lois portant sur le statut des Juifs.

    En l'absence de source sérieuse, je supprime donc le paragraphe, tout en restant ouverte à la discussion si des sources dignes de foi étaient apportées. (Mon appel à fournir des sources lors de la procédure de suppression de l'article étant restée sans réponse). --Pa2chant. (discuter) 27 juillet 2018 à 15:48 (CEST)[répondre]

    Comment le muphti aurait-il pu recevoir un titre qui n'a pas d'existence officielle comme le dit l'article ?[modifier le code]

    Ce non-sens n'est pas même sourcé, bien qu'il est écrit que de nombreuses sources existent. 84.14.159.178 (discuter) 19 décembre 2018 à 10:41 (CET)[répondre]