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Discussion:Émeutes de Jérusalem de 1920

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info à rajouter

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Repris de la page de discussion équivalente de wp:en
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According to E. Elat (Haj Amin el Husseini, Ex Mufti of Jerusalem (Tel Aviv 1968)), Hussayni was convicted by a secret military court of violation of paragraphs 32, 57, and 63 of the Ottoman code - all of which have to do with incitement to riot. Proceedings of the hearings - which were held with Hussayni himself in absentia - were never published.

Sir Robert Storrs, then Military Governor of Jerusalem, wrote, "The immediate fomenter of the Arab excesses had been one Haj Amin al Husseini... like most agitators, having incited the man in the street to violence and probable punishment, he fled." (Storrs, Orientations London 1937 p 388, cited in Taggar, The Mufti of Jerusalem and Palestine Arab Politics 1930 - 1937 (Garland Publishing, 1986)).

Hussayni at the time was active in the Nadi al Arabi, an early nationalist organization, which British officials felt was instrumental in inciting the violence ---
Ceedjee contact 9 décembre 2007 à 19:50 (CET)[répondre]

Ouvrage de référence potentiel

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Références supplémentaires

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Titre incorrect

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Peux-tu m'expliquer pourquoi l'article est intitulé "Emeutes de 1920 en Palestine mandataire", alors que dans tous les livres d'histoire que j'avais lus jusqu'à présent sur ce sujet, ces événements sont appelés: "Pogroms de 1920" ?

Il s'agissait en effet de massacre de civils juifs commis par la population arabe, comme les massacres de civils juifs commis par la population slave dans les pays d'Europe de l'Est. Le terme de "Pogrom" convient donc parfaitement. Employer le terme d'"Emeute" semble n'avoir pour but que d'atténuer la responsabilité des Arabes qui ont massacré les Juifs lors de ces événements. Leroidavid2000 (d) 27 janvier 2008 à 20:22 (CET)[répondre]

La réponse est dans l'article : [6] . Ceedjee contact 27 janvier 2008 à 21:17 (CET)[répondre]

Images à rajouter

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Ceedjee a fait un travail quasi parfait, comme d'habitude. Neutralité, précision des faits, niveau de détail exigeant sans sombrer dans l'excès, sources. Je pense qu'il est temps de présenter l'article en ADQ. Je laisse le soin à l'auteur de décider du moment, mais je ne vois pas grand chose à rajouter. Christophe Cagé.

Mensonge supposé de Storrs

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Un point de détail. Qu'est-ce qui permet d'écrire « Ronald Storrs est appelé à témoigner contre lui mais il ment et déclare « ne pas se souvenir » d'avoir entendu parler du « groupe de défense » de Jabotinsky. » ? Ma question porte sur l'affirmation "il ment". Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 6 février 2008 à 06:31 (CET)[répondre]

Segev n'écrit pas qu'il ment (texto - les mots ne sont d'ailleurs pas entre guillemets) mais par contre, lui et d'autres soulignent différents points
  • il indique d'abord que Jabotinsky et Storrs se connaissent (très bien) et s'apprécient.
  • il écrit que la Commission sioniste a fait publicité de l'existence du groupe (comment en ignorer l'existence ou -euphémisme-, "ne pas s'en souvenir")
  • il indique que les entrainements se font au grand jour pour provoquer les anglais (Selon Neil Caplan, pour provoquer les Arabes) (cfr point précédent)
  • il écrit que Storrs et Jabotinksy se rencontrent le jour des émeutes et qu'on discute du déploiement des hommes de Jabotinksy dans la Vieille ville, que ceux-ci vont jusqu'à se voir fournir un uniforme mais que c'est annulé au dernier moment (Storrs est la plus haute autorité britannique à Jérusalem).
  • Dans la formulation utilisée devant la Commission : il ne dit pas qu'il n'y a jamais eu de groupe de défense : mais il dit "ne pas se souvenir".
  • Aucune source parmi celles que j'ai utilisées n'a jamais fait le reproche à Storrs de n'avoir pas été au courant de l'existence d'un groupe paramilitaire à Jérusalem (alors que c'est ce qu'il affirme) et alors que Segev le critique avec une certaine virulence pour son incompéntence dans la gestion des événements.
Plutôt que d'indiquer tous ces détails, j'ai pensé que par clarté, on pouvait résumer en disant qu'il avait menti.
J'ai un petit peu hésité avant de l'écrire ainsi mais devant l'ensemble des faits rapportés, j'ai considéré qu'on peut raisonnablement synthétiser ce que Segev veut dire et qu'aucune information à ma connaissance ne contredit. C'est vrai que c'est à la limite du WP:TI mais ici je pense encore être du bon côté de la limite :-)
Qu'en penses-tu ?
A+, Ceedjee contact 6 février 2008 à 08:38 (CET)[répondre]
A la réflexion, j'ai enlevé le terme :
  • il est discutable
  • ce mensonge n'apporte rien à l'article. L'amitié entre les 2 hommes, avérée ou non, n'est pas importante.
Ceedjee contact 6 février 2008 à 11:19 (CET)[répondre]

Point à éclaircir

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En lisant ce bel article, j'ai achoppé sur une phrase dont je ne comprends pas le sens dans cette section: "Toutefois, Rashid Khalidi estime que les émeutes de Nabi Moussa, si elles constituent une démonstration du nationalisme arabe palestinien, en sont également un catalyseur, notamment dans le chef d'Aref al-Aref et d'Amin al-Husseini qui tendent suite aux événements à voir la Palestine comme une entité séparée et à parler de Jérusalem, et non plus de Damas, comme capitale." Je ne comprends pas la partie en gras. Peut-être faut-il corriger cela ? Hoplite (d) 11 février 2008 à 04:39 (CET)[répondre]

Bien vu.
Ce n'est effectivement pas très français.
Je pense qu'en remplaçant dans le chef par pour, la phrase prend son sens.
Toutefois, Rashid Khalidi estime que les émeutes de Nabi Moussa, si elles constituent une démonstration du nationalisme arabe palestinien, en sont également un catalyseur, notamment pour Aref al-Aref et Amin al-Husseini qui tendent suite aux événements à voir la Palestine comme une entité séparée et à parler de Jérusalem, et non plus de Damas, comme capitale."
Est-ce ok ainsi ? Ceedjee contact 11 février 2008 à 08:10 (CET)[répondre]
Je comprends enfin, donc c'est ok pour moi ! Merci. Hoplite [me parler] 11 février 2008 à 14:51 (CET)[répondre]

Suite à une remarque de Sarkis (d · c · b), je propose de reformuler ceci :

Les émeutes de Nabi Moussa ont été organisées avec l'« objectif clair » d'influencer les Alliés au cours de la conférence de San Rémo qui doit se tenir 15 jours plus tard quand plusieurs membres de la Société des Nations décideront du futur des anciens territoires de l'Empire ottoman, dont font partie la Syrie et la Palestine revendiqués par Fayçal[1].

Howard Sachar (p.123) écrit :

« (...) The Arab revelers arrived in Jerusalem on April 4. Soon a large crowd gathered to hear a nationalist harangue by agitators, not all of them local, who extolled the name of Feisal. Their purpose clearly was to influence the Allis, who wee scheduled to dispose of the mandates in San Remo within the next forthnight. The crowd became unruly (...) »

Est-ce que ceci irait :

Selon Howard Sachar, les instigateurs des émeutes ont l' « objectif [politique] clair » d'influencer les Alliés au cours de la conférence de San Rémo qui doit se tenir 15 jours plus tard quand plusieurs membres de la Société des Nations décideront du futur des anciens territoires de l'Empire ottoman, dont font partie la Syrie et la Palestine revendiqués par Fayçal[1].

Motivations :

  • C'est lié indirectement aux controverses citées dans l'article et c'est une analyse, donc il est meilleur d'attribuer (mais ce n'est pas controversé à ma connaissance)
  • le rajout du mot "politique" est justifié par le contexte "nationaliste" souligné dans la phrase précédente et permet de ne pas laisser planer de doute par rapport aux controverses (émeutes, pogroms ou affrontement - collusion britannique)

Qu'en pensez-vous ? Ceedjee contact 17 février 2008 à 09:35 (CET)[répondre]

Personnellement, ça me paraît mieux en effet. Merci pour ta réaction rapide ! --Sarkis (d) 17 février 2008 à 14:54 (CET)[répondre]
✔️ Ceedjee contact 17 février 2008 à 19:18 (CET)[répondre]

Il est dit dans le texte : « L'historien Rashid Khalidi remet quant à lui en doute l'implication du Mufti ». Tu est sur que c'est Rashid, et pas Walid Khalidi ? Et d'autre part, le mufti dont-on parle, c'est celui de l'époque, ou le futur mufti, à savoir adj al amin al-husseini ? Dans un cas comme dans l'autre, il faudrait le préciser. Christophe Cagé - M'écrire * Mes articles 27 février 2008 à 12:30 (CET)[répondre]

C'est bien Rashid.
Mais effectivement, à l'époque Amin al-Husseini n'est pas encore Mufti.
Bien vu oeil de lynx. Ceedjee contact 27 février 2008 à 20:40 (CET)[répondre]

Rôle d'Hadj Amin al-Husseini

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J'ai déplacé ceci qui est trop anecdotique ou bien à nettement plus développer :

Tom Segev et Benny Morris ne précisent pas le rôle d'Hadj Amin al-Husseini lors des émeutes[2],[3]. Eliahou Elat indique qu'il fut reconnu coupable par une cour militaire secrète de violation des paragraphes 32, 57 et 63 du code ottoman, tous traitant de l'incitation à l'émeute mais que les compte-rendus, tenus en son absence, ne furent jamais publiés[4]. Ronald Storrs écrivit en 1937, que « le premier fauteur de trouble des excès arabes avait été Hadj Amin al-Husseini et que, comme la plupart des agitateurs qui avait incité l'homme de la rue à la violence, il s'enfuit[5] ».

Noisetier (d) 9 octobre 2011 à 11:04 (CEST)[répondre]

Témoignage supplémentaire

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"Selon un témoignage recueilli par le consulat de France11 : « Dimanche 10 heures, les gens d’Hébron arrivèrent au cercle arabe. Un enfant prononça un discours excitateur. Après lui, Monsieur Khalil Bedas prononça aussi un discours au cœur duquel il montra le portrait de Feisal (Faysal) en disant voilà le roi des arabes. Après lui Abdul Fattah Derwich fit un discours qui fit une grande impression. Les jeunes gens juifs jetèrent des cailloux contre le portrait et crachèrent sur lui. Alors commença une bagarre entre les Juifs et les Arabes. Elle dura environ une heure. Les Arabes pénétrèrent en ville et mirent au pillage quelques boutiques juives. La bagarre amena la mort de 18 Juifs et 4 musulmans ». "

  • Témoignage recueilli par le consulat de France - référence : 8 avril 1920, MAE, Nantes, Jérusalem, B, 94. M. Rais, Consulat de France délégué du Haut-Commissariat, à M. le général Gouraud, commandant en chef, Haut-Commissaire de la République française en Syrie et en Cilicie. (Henry Laurens, La question de Palestine, tome premier 1799-1922, L’invention de la Terre sainte, Fayard, 2002, p.508.) selon [7]. Latroun (d) 4 août 2008 à 22:20 (CEST)[répondre]

Références

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Eviter les références vides. Romanc19s (discuter) 7 décembre 2021 à 22:21 (CET)[répondre]

  1. a et b Howard Sachar (2007), pp.122-125.
  2. Tom Segev (2001), Partie 1, chap.6, Nebi Musa, 1920 - section 2, pp.128-139.
  3. Benny Morris (2003), op. cit., pp.104-116.
  4. E. Elat, Haj Amin el Husseini, Ex Mufti of Jerusalem, Tel-Aviv, 1968.
  5. Ronald Storrs, Orientations, Londres, 1937, p. 388, cité dans Taggar, The Mufti of Jerusalem and Palestine Arab Politics, 1930-1937, Garland Publishing, 1986.