Diocèse de Siping

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Le diocèse de Siping (Dioecesis Sepimchiaevensis) est un siège de l'Église catholique en république populaire de Chine, suffragant de l'archidiocèse de Shenyang. Le siège est vacant.

Territoire[modifier | modifier le code]

Le diocèse de Siping comprend une partie de la province chinoise de Jilin (autrefois Ghirin ou Kirin) en Mandchourie septentrionale.

Le siège épiscopal est à Siping (autrefois Sze-Ping-Kai-Tze).

Histoire[modifier | modifier le code]

La cathédrale du Sacré-Cœur.

La Mandchourie est évangélisée depuis 1839 par les Missions étrangères de Paris. La préfecture apostolique de Szepingkai est érigée dans le Tao-chang-Tao le par le bref Ex hac sublimi de Pie XI, recevant son territoire du vicariat apostolique de Moukden et du vicariat apostolique de Jehol. Elle est confiée aux missionnaires canadiens des Missions étrangères de Québec arrivés en Mandchourie en 1925 et dont c'est la première mission. La Mandchourie est alors sous influence japonaise ; l'empire du Japon crée l'État du Mandchoukouo en 1931.

Le , la préfecture apostolique est élevée au rang de vicariat apostolique par le bref Litteris Apostolicis Nostris du même pape Pie XI.

Le , le vicariat apostolique cède une portion de territoire à l'avantage de la nouvelle préfecture apostolique de Lintong. En , le Mandchoukouo cesse d'exister.

Le , le vicariat apostolique est élevé au statut de diocèse (avec le nouveau nom de Sipingje ou Siping) par la bulle Quotidie Nos de Pie XII[1]. À la fin de l'année 1948, la Mandchourie tombe sous le joug communiste et l'ensemble du pays en octobre de l'année suivante. Dans les deux années qui suivent, les missions sont démantelées, les missionnaires emprisonnés ou expulsés et les membres actifs des communautés chrétiennes poursuivis.

Au début des années 1980, lorsque le culte commence à être toléré sous étroite surveillance et qu'une association gouvernementale se substitue au Saint-Siège, la communauté chrétienne (dite de l'« Église des catacombes ») locale fait ordonner clandestinement évêque le prêtre André Han Jingtao qui reconnaît le Saint-Siège[2].

Ordinaires[modifier | modifier le code]

  • Joseph-Louis-Adhémar Lapierre, P.M.E. † ( - décédé)
    • Paul Tch'ang † ( - 2004 décédé) (administrateur apostolique)
    • Sede vacante
    • André Han Jing-tao (clandestin) (né en 1921 et mort le )[3]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le , Pie XII annonçait l'établissement de la hiérarchie de l'Église catholique de Chine, avec l'érection de vingt provinces ecclésiastiques, comprenant 79 diocèses et 38 vicariats apostoliques. Deux mois plus tôt, le , Mgr Thomas Tien Keng-hsin avait été élevé au cardinalat, devenant le premier cardinal chinois — et même asiatique.
  2. eglasie.mepasie.org.
  3. (zh) « zh:被关押、隔离和劳改中国主教、司铎名单 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur asianews.it,‎ (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]