Diana Coomans

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Diana Coomans
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Père
Pierre Olivier Joseph Coomans (1816-1889)
Mère
Adélaïde Lacroix (1838-1884)
Fratrie
Oscar Coomans de Brachène (1848-1884)
Heva Coomans (1860-1939)
Autres informations
Maître
Œuvres principales
Dans le Gynécée, 1885

Diana Coomans (Paris, - New York, [1]) est une peintre belge spécialisée dans le romantisme historisant belge.

Biographie

Née à Paris, Diana Coomans est la fille du peintre Pierre Olivier Joseph Coomans (1816-1889) et d'Adélaïde Lacroix (1838-1884). Sa sœur Heva Coomans (1860-1939) est également peintre et son demi-frère Oscar Coomans de Brachène (1848-1884) est écrivain et poète (né d'un premier mariage, de Zoé van Male de Brachène (1807-1848))[2].

Elle est l'élève de son père[3] et comme lui et sa sœur, elle s'est spécialisée dans les représentations romantiques des habitants de Pompéi avant que l'éruption du Vésuve ne dévaste leurs vies[4].

Son père atteint une reconnaissance internationale et est très apprécié des collectionneurs américains[2],[5]. Elle l'accompagne avec sa sœur lors d'un premier voyage aux États-Unis (à Philadelphie et New York) entre octobre 1888 et juin 1889[2]. Il mourra peu de temps après leur retour en Europe mais Diana Coomans retournera à New York régulièrement avec sa sœur pendant les années 1890 et elles finiront par s'y installer définitivement[2],[6]. Elles y donneront des cours de dessins et de peintures[7].

Dans son article Heredity in art de 1895, Hillary Bell compare la technique des deux sœurs et considère Diana comme « plus mature » bien « qu'elle est des lacunes dans son savoir du clair-obscur et qu'elle doit essayer de lier les jambes et les pieds de ses modèles plus naturellement à leur corps »[8]. Elle pourrait également avoir été influencée par un artiste : Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) qui réalise des tableaux présentant des scènes de la vie courante durant l'Antiquité[9].

Son tableau Dans le Gynécée de 1885 a été inclus dans le livre Women Painters of the World de 1905[10].

Diana Coomans est morte à New York City sans avoir d'enfants[2].

Œuvres

Liste de quelques œuvres de l'artiste[11] :

  • A la fontaine
  • A la source Kallirhoé
  • Anticipation, collection privée
  • Attentive
  • Au puits, collection privée
  • Au Putéum
  • Aux Dieux lares
  • Dans le Gynécée, 1885
  • L'élégie
  • La Fileuse
  • Hommage à Cupidon, collection privée
  • Joueuse de Lyre, 1886[12]
  • Lesbie
  • Marchande de fruits à Pompéi
  • Messager fidèle
  • Perplexité, 1899[13]
  • Le Poème
  • Pomone, collection privée
  • Repos
  • Les Trois Grâces, 1885, collection privée
  • Une fête à Pompéi

Références

  1. « Coomans, Diana (1861-1952) », sur catalogue.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  2. a b c d et e Thomas Coomans, « Pierre Olivier Joseph Coomans », Nouvelle biographie nationale, no 14,‎ , p. 61-63 (lire en ligne)
  3. Société des Amis des Arts du Havre, Exposition de 1896 du 1er au 5 octobre sous le patronage de M. le maire de la ville du Havre, Havre, Journal Le Havre, (lire en ligne), p. 25
  4. (en) « Heva Coomans Paintings », sur leightonfineart.co.uk (consulté le )
  5. (en) « Diana Coomans (1861-1952) », sur iment.com (consulté le )
  6. (en) David Karel, Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord: peintres, sculpteurs et dessinateurs, Pu Laval Presse Univers, (ISBN 978-2-7637-7235-6, lire en ligne), p. 192
  7. « New York City », The International Studio, no 154,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  8. (en) Hillary Bell, « Heredity in art », The Monthly Illustrator,‎ (lire en ligne)
  9. Tiphaine Besnard, « Le retour à l’Antique : entre véracité archéologique & fantasme : 1840-1910 », Thèse,‎ , p. 71 (lire en ligne)
  10. Women Painters of the World on Project Gutenberg
  11. Adolphe Braun, Catalogue général des reproductions inaltérables au charbon : d'après les chefs-d'œuvre de la peinture dans les musées d'Europe, les galeries et collections particulières les plus remarquables, Maison Ad. Braun et Cie, , 814 p. (lire en ligne), p. 147-148
  12. International Auction Records, Éditions Publisol, (lire en ligne), p. 729
  13. Gazette béarnaise, Pau, (lire en ligne), p. 2

Liens externes