David Nicolas de Bertier
David-Nicolas Bertier | ||||||||
Anonyme, David-Nicolas de Bertier (1702), d'après Hyacinthe Rigaud, évêché de Blois. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Toulouse |
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Décès | Blois |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque de Blois | ||||||||
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David Nicolas de Bertier est un ecclésiastique français, premier évêque de Blois, né en 1652 à Toulouse, et mort le à Blois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Selon le Dictionnaire de la Noblesse, la maison de Bertier est « originaire de Toulouse en Languedoc. Dès l'an 1465, 1489 & 1507, elle a donné des Capitouls à cette Ville : les plus grandes Maisons se faisoient alors honneur d'entrer dans le Capitoulat. Elle a produit de grands Magistrats & a donné dans le XVIIe siècle cinq Prélats à l'Église »[1].
David Nicolas de Bertier est le fils de Jean-François de Bertier, baron de Montrabé et de Belpuech, conseiller au parlement de Toulouse et d’Antoinette de Flory. Il est le neveu d'Antoine-François de Bertier (1631-1705) évêque de Rieux. Il est le frère de François de Bertier, seigneur de Saint-Geniez, premier président du parlement de Pau en 1703 et de Toulouse en 1710[2].
Également abbé du Relec[3], il est sacré premier évêque de Blois le [4], à la suite de la décision de Louis XIV de créer un évêché dans la cité aux dépens de celui de Chartres. L’ancienne église Saint-Solenne est alors choisie comme cathédrale, sous le vocable de Saint-Louis. Bertier fait bâtir un palais épiscopal agrémenté de somptueux jardins entre 1700 et 1703.
Il est membre de l'assemblée extraordinaire du clergé de France de 1713-1714 et participa également à celle de 1715[5].
Iconographie
[modifier | modifier le code]Le portrait de l'évêque de Blois a été peint par Hyacinthe Rigaud en 1702 contre 150 livres[6], notamment documenté par la copie du palais épiscopal de Blois[7].
Le portrait a été gravé par P. Le Roy « de Blois », en 1709 selon Hulst : « Buste sans mains, grandeur de thèse » tourné à gauche, le visage de face, dans un ovale de pierre avec une colonne nue sur la gauche. Dans la bordure de l’ovale, la lettre suivante : « PRIMUS BLESENSIS EPISCOPUS DAVID NICOLAS DE BERTHIER ». Sur le plat du socle, de part et d’autre d’une composition aux armes : « Rigaud pinxit - P. Le Roy Blesensis Sculp. » Dans la moulure du socle : « Se vend à Paris chez Le Roy graveur rue St Jacques à la Croix d’or et chez He le Roy à Blois ».
Roman signalait une copie chez la marquise de Flers, au château de Saint-Germain, près de Blois.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes, & l'état des grandes terres du royaume [...]. On a joint [...] le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice des familles étrangères, les plus anciennes, les plus nobles, & plus illustrés [...] Par François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Badier, Paris, 1771, II, p. 393.
- La Chesnaye des Bois & Badier, Dictionnaire de la noblesse, op. cit., p. 394.
- Abbaye cistercienne Notre-Dame du Relecq à Plounéour-Ménez.
- Gazette de France, .
- [PDF] andurand.net.
- Roman, 1919, p. 94, 109.
- Huile sur toile d’après Hyacinthe Rigaud, 73 × 59,5 cm.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jules Gallerand, « L'érection de l'évêché de Blois (1690-1697) », Revue d'Histoire de l'Eglise de France, 1956, p. 175-228. Numérisé sur Persée.
- Olivier Poncet, « La Cour de Rome et la création des diocèses au xviiie siècle : l'exemple du diocèse de Blois (1693-1697) », dans Gérald Chaix (dir.), Le diocèse. Espaces, représentations, pouvoirs (France xve-xxe siècle), Paris, 2002, p. 47-66.
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :