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Danilo Pérez

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Danilo Pérez
un homme avec des lunettes assis au piano sur scène
Danilo Pérez en 2012.
Biographie
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Novus Records (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Danilo Pérez, né le à Panama[1], est un pianiste et compositeur de jazz.

Il a joué, entre autres, avec Wayne Shorter, Steve Lacy, Jack DeJohnette, Charlie Haden, Michael Brecker, Wynton Marsalis, Gary Burton, Roy Haynes ou encore Joe Lovano.

Fils d'un chanteur de mambo et chef d'orchestre, il se retrouve dès trois ans à jouer du bongo[1]. Il étudie ensuite le piano au Conservatoire national du Panama (1978-1981). Il étudie ensuite l'électronique à l'Université d'Indiana en Pennsylvanie, puis au Berklee College of Music à Boston, dont il sort diplômé en 1988[1].

Il joue avec Jon Hendricks, puis avec Paquito D’Rivera. Il joue avec des musiciens afro-cubains (Arturo Sandoval, Claudio Roditi, Charlie Sepulveda...), puis est remarqué par Dizzy Gillespie en 1989. Il devient le plus jeune membre du « United Nations Orchestra » et y restera jusqu'à la mort du trompettiste, en 1992[2].

Fort de la renommée que lui apporte le big band du trompettiste, il monte son premier groupe avec David Sánchez. Il publie son premier disque en leader en 1992 (Danilo Pérez).

En 1996 sort PanaMonk, sur lequel il joue des thèmes de Thelonious Monk sur des rythmes « latins ». Ce disque illustre sa façon de renouveler la fusion des rythmes latino-américains avec le jazz moderne[1].

Il tourne avec Wynton Marsalis (1995) et dans un trio formé par Roy Haynes avec John Patitucci (1998). Il entre dans le quartet de Wayne Shorter en 2001 (avec John Patitucci et Brian Blade).(concert à Bonn en 1994)

Il fonde son trio en 2002 avec le batteur Adam Cruz et le contrebassiste Ben Street.

Il est professeur au New England Conservatory of Music depuis 1995, et au Berklee College of Music depuis 2000.

En 2008, l’album Across by the Crystal Sea lui offre une collaboration rare avec Claus Ogerman, l’arrangeur de Jobim et de Sinatra met a son service toutes ces nuances et sublime ses talents de pianiste à travers des partitions ciselées et symphoniques.

Il a été ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef pour le Panama en 2005, et il est artiste pour la paix de l'UNESCO de l'UNESCO[3].

Il a créé la Danilo Pérez Foundation, dont le but est l'« éducation musicale et le développement humain[3],[4]. »

Il a cofondé le Panama Jazz Festival, dont il est le directeur artistique[2].

Discographie

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En tant que leader

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  • 1992 : Danilo Pérez
  • 1993 : The Journey
  • 1996 : Panamonk
  • 1998 : Central Avenue
  • 2000 : Motherland
  • 2003 : Till Then
  • 2005 : Live at the Jazz Showcase
  • 2006 : Panama Suite
  • 2008 : Across the Crystal Sea
  • 2009 : Music We Are
  • 2010 : Providencia
  • 2014 : Panama 500

En tant que sideman

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Avec Dizzy Gillespie
  • 1989 : Live at the Royal Festival Hall
  • 1990 : The Winter is Lisbon
  • 1992 : To bird with Love
  • 1992 : Bird Songs : The Final Recordings
Avec Roy Haynes
  • 2000 : The Roy Haynes Trio
Avec Gary Burton
  • 2001 : For Hamp, Red, Bags, And Call
Avec Wayne Shorter

Notes et références

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  1. a b c et d Vincent Bessières, « Biographie de Danilo Pérez », sur cite-musique.fr, (consulté le ).
  2. a et b (en) Richard Skelly, « biographie de Danilo Pérez », sur allmusic.com (consulté le ).
  3. a et b (en) « Humanitarian », sur www.daniloperez.com (consulté le ).
  4. (es) « Site de la Fundación Danilo Pérez », sur fundaciondaniloperez.org (consulté le )

Bibliographie

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  • Thierry Quénum, « Danilo Pérez : Shorter mais pas que… », Jazz Magazine, n°562, septembre 2005, p. 8.
  • Guillaume Bregeras, « Danilo Pérez, éloge du danger », Jazzman, n° 94, septembre 2003, p. 20-21.
  • Robert Latxague, « Danilo, le nouveau piano de Wayne », Jazz Magazine, n° 536, avril 2003, p. 8.
  • Félix W. Sportis, « Panamonk », Jazz Hot, n° 550, mai 1998, p. 19-23.
  • Guy Reynard, « Danilo Pérez », Jazz Hot, n° 528, mars 1996, p. 12-13.
  • Paul Benkimoun, « Gros plan : Danilo Pérez », Jazz Magazine, n° 439, juillet-août 1994, p. 34-35.
  • Romain Grosman, « Hot Spot : Danilo Pérez », Jazz Hot, n° 504, octobre 1993.

Liens externes

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