Couvent des Ursulines de Sainte-Avoye

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Couvent des Ursulines de Sainte-Avoye
Couvent Sainte-Avoye sur plan de Turgot de 1737.
Couvent Sainte-Avoye sur plan de Turgot de 1737.
Présentation
Culte Catholique romain
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Coordonnées 48° 51′ 38″ nord, 2° 21′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 3e arrondissement de Paris)
Couvent des Ursulines de Sainte-Avoye
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Couvent des Ursulines de Sainte-Avoye

Le couvent des Ursulines de Sainte-Ayoye est un ancien couvent parisien détruit au XIXe siècle qui comportait une petite église.

Situation[modifier | modifier le code]

Le couvent était situé à l’angle de la rue Geoffroy-l’Angevin du numéro 2 au numéro 6 et de la rue du Temple (anciennement rue Sainte-Avoye) au numéro 61 et s’étendait le long de cette rue à l’emplacement de l’actuelle rue Rambuteau dont le percement en 1838 a entrainé la destruction d’une partie de ses bâtiments.

Historique[modifier | modifier le code]

L’origine du couvent est l’achat en 1288 par Jean Sequence, curé de Saint-Merri, avec la veuve Constance d’une maison destinée à une communauté de femmes pauvres veuves de plus de 50 ans placée sous le patronage de sainte Avoye, nom français de sainte Hedwige (1174-1243).

En 1622, les Ursulines de la rue Saint-Jacques acceptèrent de soulager les difficultés financières de la communauté. En échange d'une rente, les dames de Sainte-Avoye acceptèrent de suivre la règle des Ursulines et de se consacrer à l'éducation de jeunes filles qui ne quittaient le pensionnat qu'à leur mariage.

Le couvent comportait une petite église donnant rue Geoffroy-l’Angevin. Il était propriétaire des maisons des 67 et 69 rue du Temple. Le couvent supprimé en 1790 fut vendu comme bien national, les acquéreurs étant tenus de livrer le terrain nécessaire à la création d’une rue qui fut la rue Rambuteau. Les bâtiments furent transformés en logements d’habitation et la chapelle abattue. Une des deux synagogues de Paris y était établie de 1805 à 1818[1].

L'ancien couvent a donné son nom au quartier Sainte-Avoye.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Danielle Chadych, Le Marais : évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 638 p. (ISBN 978-2-84096-683-8), p. 340-341

Article connexe[modifier | modifier le code]