Cotte-hardie

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enluminure médiévale montrant un homme avec un ustensile indéterminé et portant une tunique courte rouge sur le côté droit, à carreaux sur le côté gauche.
Cotte-hardie portée par un travailleur, supposément en plaid.
détail d'une enluminure médiévale montrant une femme assise habillée d'une cotte-hardie rouge doublée de fourrure.
Détail d'une miniature montrant la reine Isabeau de Bavière, habillée d'une cotte-hardie rouge à motifs doublée de fourrure, vers 1410 à 1414.

La cotte-hardie est un vêtement une pièce porté[Où ?] du XIVe siècle au XVIe siècle[1]. C'est un haut de vêtement de dessus, très répandu au XIVe siècle, soit comme vêtement de voyage ou comme vêtement de travail. On taille la cotte-hardie dans du tissu résistant, du drap, de la laine ou du vair et de la fourrure[2].

La cotte-hardie est aussi un vêtement riche porté par seigneurs et femmes de la noblesse. Elle est portée par-dessus la cotte, à la façon d'une tunique plus flottante, fendue sur les côtés pour laisser voir la ceinture qui serre la cotte. La cotte-hardie avec les années prend progressivement de l'ampleur, jusqu'à comporter une traîne d'un peu plus d'un mètre (une aune à l'époque), des manches fendues atteignant terre. La cotte-hardie s'apparente à un manteau mais demeure ajustée à la silhouette déjà soulignée par la cotte[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « cotte-hardie » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  2. Charles Louandre, Les Arts somptuaires. Histoire du costume et de l'ameublement et des arts et industries qui s'y rattachent, Hangard-Maugé, (lire en ligne), p. 164.
  3. Charles Louandre, Les Arts somptuaires. Histoire du costume et de l'ameublement et des arts et industries qui s'y rattachent, Hangard-Maugé, (lire en ligne), p. 166.