Aller au contenu

Constantin Gabras

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 décembre 2015 à 19:13 et modifiée en dernier par Spartan 117 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Constantin Gabras (grec : Κωνσταντίνος Γαβρᾶς) est un officier et un noble byzantin. Il est duc de Trébizonde sous le règne de Jean II Comnène. En 1119 il attaque les turcs danichmendides tandis que l'empereur s'en prend aux Seldjoukides. Néanmoins cette offensive est un échec. Gabras est vaincu et fait prisonnier par les émirs Ghazi et Toughroul de Mytilène. Seule une dispute opportune entre les deux chefs turcs empêche ces derniers de profiter de leur victoire.

Biographie

La province de Chaldée devient un territoire autonome, dominé par les Gabras, depuis que Théodore Gabras est parvenu à en faire une quasi-principauté à la fin du XIe siècle. A cette époque, Théodore n'hésite pas à s'opposer à Alexis Ier Comnène et Grégoire, le frère de Constantin, planifie une rébellion contre l'Empereur, avant d'être emprisonné[1].

Après avoir servi comme stratège de Philadelphie[2], Constantin devient doux de Chaldée, probablement avant la mort d'Alexis Ier en 1118[1]. Constantin semble moins téméraire que son père, même s'il parvient à gouverner Trébizonde de manière plus ou moins autonome par rapport au pouvoir central, entre 1126 et 1140. Nicétas Choniatès se réfère à lui comme le « tyran de Trébizonde »[3]. Des exemples ont été retrouvées de pièces de monnaie frappées au nom de Constantin. En 1140, Jean II Comnène se rend en Chaldée avec le gros de l'armée byzantine, dans le but de combattre les Danichmendides. Ce déploiement de force impressionne Constantin qui renonce à toutes velléités d'indépendance pour revenir complètement au sein du giron impérial[4].

Notes

  1. a et b Angold 1984, p. 130.
  2. Kazhdan 1991, p. 812.
  3. Choniatès 1984, p. 69.
  4. Angold 1984, p. 157.

Sources

  • (en) Alexander Kazhdan, The Oxford Dictionary of Byzantium, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-504652-6)
  • (en) Michael Angold, The Byzantine Empire, 1025–1204: A Political History, Longman, (ISBN 0-582-29468-1)
  • (en) Nicétas Choniatès (trad. Harry J. Magoulias), O City of Byzantium: Annals of Niketas Choniates, Wayne State University Press, (ISBN 0-8143-1764-2)