Cinzia Casiraghi

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Cinzia Casiraghi
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John Robertson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Cinzia Casiraghi (née en 1975) est une physicienne nucléaire italienne. En 2016, elle est lauréate du Prix Philip Leverhulme. Elle a publié de nombreux articles de recherches notamment sur le graphène, les nanotechnologies ou la spectroscopie.

Formation[modifier | modifier le code]

Cinzia Casiraghi obtient un Bsc et un Msc en physique nucléaire de l'École polytechnique de Milan. En 2006, elle reçoit son doctorat en génie électrique à l'Université de Cambridge en 2006, avec la thèse Surface properties and Raman spectroscopy of diamond-like carbon[1].

Carrière et recherches[modifier | modifier le code]

Après son doctorat, Cinzia Casiraghi effectue des stages postdoctoraux à Cambridge et à l'Université libre de Berlin. En 2008, elle reçoit le Prix Sofia-Kovalevskaïa, une subvention qui peut atteindre 1.6 millions d'euros, accordée à de jeunes chercheurs talentueux hors Allemagne, pour ses travaux concernant la formation du graphène et des nanotubes de carbone[2]. En 2010, elle travaille à l'Université de Manchester où elle est nommée professeur de nanosciences en 2016. La même année, elle reçoit le prix Philip Leverhulme[3].

Elle utilise la spectroscopie Raman pour étudier les matériaux bidimensionnels tels que le graphène et les chalcogénures[4]. Elle s'est spécialisée sur les matériaux bidimensionnels imprimés par jet d'encre utilisés pour créer à bas coût, par exemple, les nanotubes pour capteurs, photodétecteurs ou cellules solaires[5],[6].

Cinzia Casiraghi se voit attribuer une subvention de 2 millions d'euros du Conseil européen de la recherche pour étudier la nucléation des cristaux organiques sur les modèles 2D[7],[8]. Elle a également démontré que le carbone amorphe peut augmenter la densité de stockage des données[9].

Casiraghi contribue à des publications de vulgarisation scientifique pour la BBC Radio 4 et The Guardian[10].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Cinzia Casiraghi est l'auteure et co-auteure de nombreux articles de recherches, dont[12] :

  • Raman spectrum of graphene and graphene layers, AC Ferrari, JC Meyer, V Scardaci, C Casiraghi &Al, Physical review letters 97 (18), 187401
  • Raman spectroscopy of hydrogenated amorphous carbons, C Casiraghi, AC Ferrari, J Robertson, Physical review B 72 (8), 085401
  • Rayleigh imaging of graphene and graphene layers, C Casiraghi, A Hartschuh, E Lidorikis &Al, Nano letters 7 (9), 2711-2717

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cinzia Casiraghi, « Surface properties and Raman spectroscopy of diamond-like carbon », Thesis, University of Cambridge,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Beating the Odds », sur www.science.org (consulté le )
  3. « Grant listings | The Leverhulme Trust », sur www.leverhulme.ac.uk (consulté le )
  4. (en) « Graphene », sur CASIRAGHI GROUP@MANCHESTER NANOSCIENCE AND SPECTROSCOPY LAB (consulté le )
  5. (en) « Prof Cinzia Casiraghi - Research interests | The University of Manchester », sur www.research.manchester.ac.uk (consulté le )
  6. (en) Tim Wogan2017-02-09T14:44:00+00:00, « Inkjet-printed graphene devices go non-toxic », sur Chemistry World (consulté le )
  7. (en) « NOC2D (ERC) », sur CASIRAGHI GROUP@MANCHESTER NANOSCIENCE AND SPECTROSCOPY LAB (consulté le )
  8. (en) « Datahub of ERC funded projects, Project Title: Nucleation of Organic Crystals onto 2D materials », sur European Research Council (consulté le )
  9. (en) « Diamond-like Carbon », sur CASIRAGHI GROUP@MANCHESTER NANOSCIENCE AND SPECTROSCOPY LAB (consulté le )
  10. (en-GB) Presented by Nicola Davis, priduced by Rowan Slaney et Gabriela Jones, « Is graphene really worth the hype – science weekly », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Sofja Kovalevskaja Award Winners 2008 », sur www.humboldt-foundation.de (consulté le )
  12. « Cinzia Casiraghi », sur scholar.google.co.uk (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]