Chemin Serebrianitcheski

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chemin Serebrianitcheski
Numéro 3.
Géographie
Pays
Capitale
District administrative
District
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Carte

Le chemin Serebrianitcheski (Сере́брянический переу́лок) est une rue du centre historique de Moscou.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Le chemin (ou ruelle) Serebrianitcheski, situé dans le raïon de la Taganka, commence à la rue de la Iaouza (rue Iaouzkaïa) et la place de la Porte de la Iouza, continue vers l'est parallèlement à la berge Serebrianitcheskaïa; du côté gauche, il croise le chemin Bolchoï Nikolovorobinski, puis il continue comme chemin Tessinski, et le chemin Serebrianitcheski tourne vers le sud au carrefour vers la Iaouza et sort sur la berge, jusqu'au pont piétonnier Tessinski.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Son nom actuel provient de la sloboda d'État du XVIIe siècle des Vieux Argentiers (Starye Serebrianiki), dans laquelle vivaient les maîtres orfèvres argentiers de la cour d'argent qui fabriquaient de l'argenterie pour la cour, des rizas d'argent pour les icônes, des croix pectorales, des bijoux en argent, boucles d'oreille, bagues, etc.

Historique[modifier | modifier le code]

Vue des bains Serebrianitcheskie à Moscou, par Gérard de la Barthe (1796).

Cette rue a été percée au XVIIIe siècle sous le nom de « rue de la Trinité », d'après l'église paroissiale du même nom (église de la Trinité des maîtres monétaires), connue depuis 1620.

Au bout du chemin Serebrianitcheski, il y avait les bains commerciaux Serebrianitcheskie (des argentiers), fameux grâce à un tableau du peintre paysagiste français, Gérard de la Barthe[1], diffusé également en gravures. Plus tard en 1900, un hospice pour pauvres - dit de la Iaouza - est construit à cet emplacement (n° 15)[2].

Début du chemin Serbrianitcheski (des argentiers) et l'église de la Trinité-des-Serebrianiki.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

№ 3, cour arrière.

Numéros impairs[modifier | modifier le code]

Numéro 7.
  • № 9 — immeuble d'habitation construit en 1904 selon les plans de N.P. Matveïev[4]; le peintre Moor (Dmitri Stakhievitch Orlov, 1883-1946) y a habité;
  • № 11/12, bât. 2 — immeuble d'habitation Schielbach construit en 1878, démoli en décembre 2021[5];
  • № 15/17 — ancien hospice construit en 1900 selon les plans de Dmitri Chapochnikov, réaménagé en hôtel. Il y avait le tribunal populaire Simonovski entre les années 1970 et 1990;

Numéros pairs[modifier | modifier le code]

  • № 2 — hôtel particulier Romanov (1836-1838), édifice au patrimoine protégé. Il est inscrit au livre rouge d'Arkhnadzor (catalogue électronique de bâtiments du patrimoine immobilier protégé se trouvant menacés)[6]. Des scènes du film Il ne faut jamais changer de lieu de rencontre («Место встречи изменить нельзя») y ont été tournées.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

  • Chemin Serebriany (Серебряный переулок)

Références[modifier | modifier le code]

  1. (ru) « Gérard de la Barthe », Musée Russe
  2. (ru) Sergueï Romaniouk, De l'histoire des ruelles de Moscou, Moscou, éd. Svarog & Co, 1998, 647 pages.
  3. (ru) № 2957492
  4. (ru) Письмо Департамента культурного наследия города Москвы от 26.05.2021 ДКН -16-29-1224/21
  5. (ru) Архнадзор, « Доходный дом Шильбаха », sur Чёрная книга Архнадзора
  6. (ru) Архнадзор, « Дом в усадьбе Романовой Серебрянический пер., 2 », sur Красная книга Архнадзора: электронный каталог объектов недвижимого культурного наследия Москвы, находящихся под угрозой

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ru) Имена московских улиц. Топонимический словарь [Les noms des rues de Moscou. Dictionnaire toponymique] / R.A. Agueïeva, G.P. Bondartchouk, E.M. Pospelov, et al., préf. E.M. Pospelov, Moscou, éd. OGI, 2007, 608 pages (Московская библиотека), (ISBN 5-94282-432-0).
  • (ru) A.N. Gorbatchiov, Les rues de la Taganka, Moscou, 2003
  • (ru) A.N. Gorbatchiov, Toute la Taganka, 5e éd. revue et corr., Moscou, 2006

Source de la traduction[modifier | modifier le code]