Charles Frankel (philosophe)

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Charles Frankel
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Bedford HillsVoir et modifier les données sur Wikidata
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Charles Frankel ( - ) est un philosophe et universitaire américain. Il est secrétaire d'État adjoint de 1965 à 1967 et premier directeur du National Humanities Center (en).

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Frankel naît à New York, fils d'Abraham Philip et d'Estelle Edith Frankel. Il commence ses études à l'université Cornell, et les poursuit à l'université Columbia où il obtient son diplôme avec mention en anglais et en philosophie en 1937[1], et son doctorat en 1946. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Frankel sert comme lieutenant dans la marine américaine[2]. Il obtient un diplôme de droit en 1968, à l'université de Mercer[3].

Frankel épouse Helen Beatrice Lehman en 1941, le couple a deux enfants. Il est membre de plusieurs sociétés savantes et associations, l'American Philosophical Association, l'American Association of University Professors[4], la Authors Guild[5] et la Phi Beta Kappa[6].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Frankel enseigne à l'université Columbia à partir de 1939, il est nommé professeur en 1956[2].

Il est nommé secrétaire d'État adjoint aux affaires éducatives et culturelles (en), en [2]. En 1966, il dirige la délégation américaine à la conférence de l'UNESCO. Il démissionne de ses fonctions en , pour protester contre la guerre du Viêt Nam et il reprend son poste à l'université Columbia[3],[7].

En 1978, Frankel devient le premier président et directeur fondateur du National Humanities Center (en) fondé sous les auspices de l'Académie américaine des arts et des sciences. Frankel et son épouse sont tués par balles lors d'un cambriolage à leur domicile à Bedford Hills, dans l'État de New York, le [3].

Postérité[modifier | modifier le code]

La Fondation nationale pour les sciences humaines (NEH) décerne le prix Charles Frankel de 1989 à 1996[8]. Le prix est renommé National Humanities Medal en 1997[9].

Publications[modifier | modifier le code]

  • The Faith of Reason
  • The Case for Modern Man
  • Religion—Within Reason
  • The Democratic Prospect

Références[modifier | modifier le code]

  1. Columbia College (Columbia University). Office of Alumni Affairs and Development et Columbia College (Columbia University), Columbia College today, New York, N.Y. : Columbia College, Office of Alumni Affairs and Development, (lire en ligne)
  2. a b et c Weekly Compilation of Presidential Documents, vol. 1, chap. 1, p. 133
  3. a b et c « Charles Frankel Resigned a Post Under Johnson », The New York Times,‎ , B2
  4. Editor's Note, Humanities, , p. 2
  5. Mergers and Industrial Concentration: Hearings Before the Subcommittee on the Judiciary United States Senate, , p. 369
  6. « Triennial Awards Recipients », Phi Beta Kappa (consulté le )
  7. (en-US) Howard Taubman, « Arts in War's Shadow; Charles Frankel Looks at the Lost Chances in International Programs », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  8. « Charles Frankel Prize », National Endowment for the Humanities, National Endowment for the Humanities (consulté le )
  9. « Awards & Honors: National Humanities Medals » [archive du ], National Endowment for the Humanities, National Endowment for the Humanities (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ann T. Keene, « Frankel, Charles (1917-1979) », dans American National Biography, (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]