Centaurium erythraea
Petite centaurée commune, Petite centaurée rouge, Érythrée
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Gentianales |
Famille | Gentianaceae |
Genre | Centaurium |
Ordre | Gentianales |
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Famille | Gentianaceae |
Centaurium erythraea, la Petite centaurée commune, la Petite centaurée rouge ou l’Érythrée, est une espèce de plantes herbacées annuelles ou bisannuelles de la famille des Gentianaceae.
Description
[modifier | modifier le code]C'est une plante plutôt basse, formant généralement une tige érigée solitaire aux extrémités ramifiées, aux feuilles basales en rosette, aux fleurs roses en cymes bipares. Elle pousse dans les pâturages humides. Elle est connue également sous le nom d'herbe à fièvre.
- Organes reproducteurs
La floraison a lieu de juin à juillet[1].
- Type d'inflorescence : cyme bipare
- Répartition des sexes : hermaphrodite
- Type de pollinisation : entomogame, autogame
- Graine
- Type de fruit : capsule
- Mode de dissémination : anémochore
- Habitat et répartition
- Habitat type : voir sous-espèces
- Aire de répartition : atlantique, eurasiatique, méditerranéen occidental, méditerranéen oriental
Sous-espèces et variétés
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- Centaurium erythraea Rafn subsp. erythraea var. capitatum (Willd.) Melderis des tonsures - annuelles subnitrophiles submaritimes, psychrophiles, atlantiques, de la bordure atlantique.
- Centaurium erythraea Rafn subsp. erythraea var. erythraea des tonsures hygrophiles européennes, eurasiatique.
- Centaurium erythraea Rafn subsp. majus (Hoffmanns. & Link) Laínz des tonsures hygrophiles inondables, thermophiles, subméditerranéennes, mésotrophiles, bassin méditerranéen occidental.
- Centaurium erythraea Rafn subsp. rhodense (Boiss. & Reut.) Melderis des tonsures hygrophiles inondables, thermophiles, subméditerranéennes, mésotrophiles, bassin méditerranéen oriental.
- Centaurium erythraea Rafn subsp. rumelicum (Velen.) Melderis des tonsures hygrophiles inondables, thermophiles, subméditerranéennes, mésotrophiles, bassin méditerranéen occidental.
Données d'après: Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.
Pharmacopée
[modifier | modifier le code]Appareil digestif
[modifier | modifier le code]Son intérêt réside surtout dans ses principes amers, qui lui confèrent la propriété de stimuler les sécrétions du foie et de l'estomac. On l'utilisera donc pour des problèmes d'estomac, digestions difficiles, dyspepsie, insuffisance hépatique.
Activité antioxydante
[modifier | modifier le code]Dans cette étude[2], plusieurs investigations et tests ont été effectués pour déterminer l'activité antioxydante et le potentiel d'inhibition de l'acétylcholinestérase et de la tyrosinase de Centarium umbellatum.
Autres
[modifier | modifier le code]Ses sommités étaient l'un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle [3].
Cette plante pourrait fournir une source naturelle potentielle de composés bioactifs et pourraient être bénéfiques pour la santé humaine, en particulier dans les troubles neurodégénératifs et comme sources d'antioxydants naturels dans l'industrie alimentaire.
Dénominations
[modifier | modifier le code]Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants :
- Érythrée[4] ;
- Érythrée petite-centaurée[4],[5],[6] ;
- Érythrée centaurée[6] ;
- Herbe à la fièvre[6] ;
- Herbe au centaure[6] ;
- Petite centaurée[4],[6] ;
- Petite centaurée rouge[4] ;
- Petite-centaurée commune[4] ;
- Petite-centaurée érythrée[4] ;
- Petite-centaurée rouge[4],[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Benoît Larroque et Jean Favennec, Guide de la flore du littoral sableux méditerranéen : De la Camargue au Roussillon, Éditions Sud Ouest, , 277 p. (ISBN 9782817704487), p. 121
- ↑ (en) Elena Neagua Gabriel Lucian Radub Camelia Albua Gabriela Pauna, « Antioxidant activity, acetylcholinesterase and tyrosinase inhibitory potential of Pulmonaria officinalis and Centarium umbellatum extracts », sur sciencedirect.com, (consulté le ).
- ↑ D'après Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Éditions ACL, Nantes, 1986
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 28 mai 2025.
- ↑ MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 28 mai 2025.
- Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 28 mai 2025.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Catalogue of Life : Centaurium erythraea Rafn (consulté le )
- (en) Flora of North America : Centaurium erythraea (consulté le )
- (fr + en) EOL : Centaurium erythraea (consulté le )
- (fr + en) GBIF : Centaurium erythraea Rafn (consulté le )
- (fr) INPN : Centaurium erythraea Rafn, 1800 (TAXREF) (consulté le )
- (en) IRMNG : Centaurium erythraea Rafn (consulté le )
- (fr + en) ITIS : Centaurium erythraea Rafn (consulté le )
- (en) OEPP : Centaurium erythraea Rafinesque (consulté le )
- (en) Taxonomicon : Centaurium erythraea Rafn (1800) (consulté le )
- (fr) Tela Botanica (France métro) : Centaurium erythraea Rafn 1800 (consulté le )
- (en) Tropicos : Centaurium erythraea Rafn (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) UICN : espèce Centaurium erythraea Rafn, 1800 (consulté le )
- (fr) FloreAlpes : Centaurium erythraea, consulté le 28 mai 2025.