Caserne Ardant du Picq
Caserne Ardant du Picq Infanterie-Kaserne | |
Caserne Ardant du Picq de Saint-Avold (Moselle) | |
Lieu | Saint-Avold |
---|---|
Type d’ouvrage | caserne |
Construction | 1896 |
Matériaux utilisés | pierres de taille et moellons |
Utilisation | caserne d'infanterie |
Utilisation actuelle | désaffectée |
Appartient à | commune |
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La caserne Ardant du Picq, baptisée à l'origine Infanterie-Kaserne[1], est une ancienne caserne d'infanterie allemande. Construite pendant l’annexion allemande, elle est située à Saint-Avold. Elle est aujourd'hui[Quand ?] menacée de destruction par un projet immobilier spéculatif.
Contexte historique
[modifier | modifier le code]Alors que la Moselle, qui forme avec l'Alsace le Reichsland Elsaß-Lothringen, se couvre de fortifications, Saint-Avold se voit doter de cinq nouvelles casernes entre 1877 et 1914. Ces infrastructures militaires sont destinées à recevoir la garnison allemande du XVe Armeekorps, puis du XVIe Armeekorps, le 16e corps d'armée, dont le siège était à Metz. Ainsi la Berg-Kaserne, la Ketzerrath-Kaserne, l' Infanterie-kaserne, l' Artillerie-kaserne et la Jäger-Kaserne verront le jour durant cette période. Un hôpital militaire, ou Militär-Lazareth, une intendance militaire, ou Proviantamt (1908) et un bureau des travaux militaires, ou Militärbauamt, viendront compléter ces infrastructures[1].
Construction et aménagements
[modifier | modifier le code]La caserne "Ardant du Picq" est construite sur la commune de Saint-Avold, au lieu-dit « Galgenberg », en 1899. À l’époque, elle est destinée à l'infanterie. Son coût est d'environ 1 750 000 Marks[2], une somme élevée pour l'époque. Composée de bâtiments de style wilhelmien, l'imposante caserne est fonctionnelle et spacieuse. Le site s’étend sur plusieurs hectares.
Affectations successives
[modifier | modifier le code]En 1897, le 9e Régiment d'Infanterie lorrain no 173 appartenant à la 34e division d'infanterie, prend ses quartiers dans la caserne[1]. Les bâtiments servent de lieu de casernement pour la Deutsches Heer jusqu’en . Rebaptisée "Ardant du Picq" par l’armée française pour honorer le colonel Charles Ardant du Picq mort à Metz en 1870, la caserne conserve son affectation première jusqu'en 1999[2]. Elle est occupée par le 146e Régiment d'infanterie (146e RI) puis le Centre mobilisateur N° 64 (CM 64) jusqu'en 1997. Désaffectée, la caserne a fait l'objet d'une dépollution pyrotechnique en 2006[2]. Rachetée par la Ville en 2008 pour un million d’euros, la caserne est,en 2013, menacée de destruction par un projet immobilier spéculatif[3]. Suite à incendie du mess le 17 mai 2018, une partie de l'ancienne caserne a été démolie[4]pour laisser place à un éco-quartier[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Saint-Avold au temps des casernes, in Les dossiers de la Société d'Histoire du Pays Naborien - 52 shpn.fr
- Caserne Ardant du Picq à Saint-Avold : dépollution pyrotechnique [1]
- Des Naboriens se battent pour garder la caserne sur republicain-lorrain.fr (article du Républicain lorrain du 19/07/2013).
- « URBANISME. PHOTOS. Saint-Avold: Ardant-du-Picq démolie pour laisser place à un nouveau quartier », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
- « Moselle. Reconversion de la caserne Ardant-du-Picq à Saint-Avold : où en est-on ? », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )