Burkhart Müller-Hillebrand

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Burkhart Müller-Hillebrand
Naissance
Dieuze, Alsace-Lorraine
Décès (à 82 ans)
Freudenstadt, Bade-Wurtemberg
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance République de Weimar (jusqu'en 1933),
Troisième Reich
Arme Heer (1935–1945)
Grade Generalleutnant
Années de service 1923 – 1965
Commandement 16e Panzerdivision (1943)
1re Panzergrenadierdivision (1959)
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Deutsches Kreuz in Gold

Burkhart Müller-Hillebrand (1904-1987) est un général allemand. Durant la Seconde Guerre mondiale, il commanda notamment la 16e Panzerdivision. Après guerre, il poursuivit sa carrière dans la Bundeswehr, commandant finalement la 1re Panzergrenadierdivision dans le cadre de l'OTAN.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un officier allemand[1], Burkhart Müller-Hillebrand naît le à Dieuze, dans le district de Lorraine, une zone alors fortement militarisée du Reich allemand. Après son Abitur, le jeune Burkhart s'engage dans la Reichswehr. Après sa formation d'officier, il est promu Leutnant, sous-lieutenant, en 1926. Il sert au 16e Reiter-Regiment, comme Regimentsadjutant, officier d'encadrement, jusqu'en 1934. De 1934 à 1936, Müller-Hillebrand suit une formation d'état-major à la Kriegsakademie de Berlin. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Burkhart Müller-Hillebrand est affecté à l'OKH, l'état-major de la Heer.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

De 1939 à 1940, Müller-Hillebrand sert comme officier d'état major à la 93e Infanterie-Division. Après la Bataille de France, Müller-Hillebrand est affecté à l'état-major à Berlin, comme aide-de-camp du général Franz Halder. Promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, Müller-Hillebrand dirige le département " Organisation " à l'état-major des armées. En , il prend brièvement le commandement de la 16e Panzerdivision. Promu Oberst, colonel, il prend le commandement du 24e Panzerregiment qui se bat sur le front russe. Le , le colonel Müller-Hillebrand reçoit la Croix allemande, en or, pour son action sur le front[2].

D'avril à , Müller-Hillebrand sert au commandement général du XXXXVIe Panzerkorps, le 46e corps de blindés. Le , Müller-Hillebrand est nommé chef d'état-major de la 3e Panzerarmee, qui opère sur le front Est. Il est promu Generalmajor à ce poste le . Bien qu'il sache la guerre perdue, et contrairement à son compatriote Richard von Bothmer, Müller-Hillebrand poursuit les combats. Fait prisonnier dans le secteur de Schwerin-Wismar le , le général Müller-Hillebrand part en captivité dans un camp britannique.

Guerre froide[modifier | modifier le code]

Après deux ans de captivité, Burkhart Müller-Hillebrand est relâché. En , il collabore avec la division historique de l'armée américaine, qui, dans le cadre de la dénazification de l'Allemagne, publie des travaux sur la Seconde Guerre mondiale. Ces travaux lui permettent de s'engager en 1955 dans la Bundeswehr, la nouvelle armée de la RFA, avec le grade de Brigadegeneral, général de brigade. Il poursuit sa carrière militaire avec le sens du devoir et sans demi-mesures[3]. Promu Generalleutnant en 1961, Müller-Hillebrand est affecté à Paris au SHAPE, le Grand quartier général des puissances alliées en Europe. Le , le général de division Müller-Hillebrand fait valoir ses droits à la retraite et quitte l'armée d'active.

Burkhart Müller-Hillebrand décédera à Freudenstadt, dans le Bade-Wurtemberg, le [4].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Das Heer 1933–1945. Entwicklung des organisatorischen Aufbaues.
    • Band I: Das Heer bis zum Kriegsbeginn. Mittler, Darmstadt, 1954.
    • Band II. Die Blitzfeldzüge 1939-1941. Das Heer im Kriege bis zum Beginn des Feldzuges gegen die Sowjetunion im Juni 1941. Mittler, Frankfurt am Main, 1956.
    • Band III. Der Zweifrontenkrieg. Das Heer vom Beginn des Feldzuges gegen die Sowjetunion bis zum Kriegsende. Mittler, Frankfurt am Main, 1969.

Décorations[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Burkhart Müller-Hillebrand, in: Internationales Biographisches Archiv 29/1970 du , Munzinger-Archiv.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice biographique sur munzinger.de
  2. a et b Klaus D. Patzwall, Veit Scherzer: Das Deutsche Kreuz 1941-1945, Geschichte und Inhaber, Band II, Verlag Klaus D. Patzwall, Norderstedt, 2001. (p. 322)
  3. Das Hillebrand-Lied sur spiegel.de (02.10.1957)
  4. Décès le 18 février 1987 selon Internationales Biographisches Archiv 29/1970 du 6 juillet 1970.