Bryn Williams-Jones
Naissance |
Kingston, Ontario |
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Nationalité | Canada, France, Royaume-Uni |
Résidence | Montréal |
Domaines | bioéthique, éthique professionnel, intégrité scientifique |
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Institutions | Université McGill, Université de Colombie-Britannique, Université de Montréal |
Diplôme | PhD |
Directeur de thèse | Michael Burgess |
Site | CV academique [1] |
Bryn Williams-Jones est un bioéthicien canadien qui, depuis 2010, dirige les programmes de bioéthique[1] à l'École de santé publique de l'Université de Montréal et est professeur au Département de médecine sociale et préventive[2],[3]. Il est cofondateur et éditeur en chef du Canadien Journal of Bioethics / Revue canadienne de bioéthique[4], la première revue de bioéthique bilingue en libre accès au Canada (anciennement appelée BioéthiqueOnline, 2012-17), et est membre de l'Institut de recherche en santé publique (IRSPUM)[5] et le Centre de recherche en éthique (CRÉ)[6].
Éducation
[modifier | modifier le code]Un chercheur interdisciplinaire, Williams-Jones a complété un baccalauréat en philosophie, puis une maîtrise en études religieuses (spécialisation en bioéthique) à l'Université McGill, avant de poursuivre son doctorat en études interdisciplinaires (bioéthique) au W. Maurice Young Centre for Applied Ethics[7] à l'Université de la Colombie-Britannique, où il s'est concentré sur les questions de génétique et d'éthique[8],[9]. Il a ensuite fait une postdoctorat au Centre for Family Research[10] de l'Université de Cambridge et a été chercheur junior au Homerton College. Avant d'occuper son poste actuel à l'Université de Montréal, il a travaillé pendant un an à titre d'éthicien de recherche au Cardiff Institute of Society, Health and Ethics de l'Université de Cardiff, au Pays de Galles.
Recherche
[modifier | modifier le code]Williams-Jones s'intéresse aux implications socio-éthiques et politiques des innovations en santé dans divers contextes. Son travail examine les conflits qui surgissent dans la recherche académique et la pratique professionnelle en vue de développer des outils éthiques pratiques pour gérer ces conflits quand ils ne peuvent être évités. Il a publié plus de 100 articles, commentaires, chapitres de livres et études de cas[11], sur des sujets liés aux politiques de santé publique, à la réglementation et aux innovations scientifiques et technologiques sur des sujets tels que la génétique, le développement pharmaceutique, la publicité directe au consommateur, la nanotechnologie et la pharmacogénomique. Il a également publié sur la conduite responsable de la recherche (c.-à-d. l'intégrité scientifique, l'éthique de la recherche), en mettant l'accent sur la gestion des conflits d'intérêts.
Service académique
[modifier | modifier le code]Williams-Jones développe des approches pédagogiques novatrices en éthique professionnelle, en éthique de la santé publique et en intégrité scientifique. Il a siégé à des comités universitaires de la Faculté des études supérieures et de l'École de santé publique de l'Université de Montréal pour élaborer des initiatives de gouvernance pour encourager la conduit responsable en recherche et de prévenir l'inconduite (tels que le plagiat et les conflits d'intérêts[12]). Il est membre spécialisé en éthique du Comité universitaire d'éthique de la recherche (CUER)[13], et a siégé à des comités consultatifs d'experts pour les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, Génome Canada et l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux du Québec (INESSS)[14].
Média
[modifier | modifier le code]Williams-Jones a été interviewé par LaPresse[15],[16],[17], CBC[18],[19], Le Devoir[20], Toronto Star[21], National Post[22], et est apparu sur les émissions de radio et de télévision telles que Tout le monde en parle[23], ICI Radio-Canada[24],[25],[26], et CBC Newsworld.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bryn Williams-Jones » (voir la liste des auteurs).
- « École de santé publique de l’Université de Montréal: Bioéthique », sur espum.umontreal.ca (consulté le )
- « École de santé publique de l’Université de Montréal: Bryn WILLIAMS-JONES », sur espum.umontreal.ca (consulté le )
- « Bryn Williams-Jones | PhD | Université de Montréal, Montréal | UdeM | Department of Social and Preventive Medicine | ResearchGate », sur ResearchGate (consulté le )
- « Editorial Board », sur Homepage, Canadian Journal of Bioethics / Revue canadienne de bioéthique (consulté le )
- Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal, Bryn Williams-Jones
- « Bryn Williams-Jones », Centre de recherche en éthique, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « The W. Maurice Young Centre for Applied Ethics is an interdisciplinary research unit within the School of Population and Public Health at the University of British Columbia. », sur ethics.ubc.ca (consulté le )
- (en) « Bio-Pirates Anger Ethicist - UBC Reports », sur news.ubc.ca (consulté le )
- (en) Timothy A. Caulfield et Bryn Williams-Jones, The Commercialization of Genetic Research: Ethical, Legal, and Policy Issues : [proceedings of the Second International Conference on DNA Sampling, Held September 10-13, 1998, in Edmonton, Alberta, Canada], Springer Science & Business Media, , 200 p. (ISBN 978-0-306-46287-0, lire en ligne)
- (en) « Centre for Family Research », sur www.cfr.cam.ac.uk (consulté le )
- « Bryn Williams-Jones, PhD - Google Scholar Citations », sur scholar.google.ca (consulté le )
- « Déclaration d'intérêts », sur www.interets.umontreal.ca (consulté le )
- « La recherche à l'UdeM: Les comités », sur recherche.umontreal.ca (consulté le )
- « Institut national d’excellence en santé et en services sociaux », sur INESSS, (consulté le )
- « Fraudes scientifiques: des secrets universitaires bien gardés | Marie-Claude Malboeuf | Enquêtes », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- « Recherche médicale: «un conflit d'intérêts financier flagrant» | Marie-Claude Malboeuf | Enquêtes », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Marie-Claude Malboeuf, « Les tricheurs de la science », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Kelly Crowe et Darryl Hol, « How much pee is in that pool? This week's health newsletter », CBC, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Kelly Crowe, « Ain't no sunshine on Canadian doctors' conflicts of interest », CBC, (lire en ligne, consulté le )
- « Dans les universités - Ça sert à quoi, l'éthique? », sur Le Devoir (consulté le )
- (en) Michael Robinson, « Canadian researchers who commit scientific fraud are protected by privacy laws », thestar.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Can you know too much about your genes? Jolie has turned a spotlight on testing, but it may have risks », National Post, (lire en ligne, consulté le )
- Groupe des Nouveaux Médias, « Quand la science devient science-fiction | Segment | Tout le monde en parle | ICI Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada (consulté le )
- « Le traitement des cancers pose des questions éthiques », ICI Radio-Canada Première, (lire en ligne, consulté le )
- « Plus de 10 M$ en doses de vaccin pour une campagne contre la méningite », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- « Les fraudes scientifiques de plus en plus fréquentes depuis quelques années », ICI Radio-Canada Première, (lire en ligne, consulté le )