Aller au contenu

Boubakar Diallo (réalisateur)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Boubakar Diallo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Boubacar Diallo est un cinéaste, journaliste et romancier burkinabé[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Boubakar Diallo né en 1963 au Burkina Faso[2]est un fils de vétérinaire. Après avoir obtenu son baccalauréat, il décide de mettre fin à ses études pour se lancer dans le journalisme, suite à une brève expérience dans la vente d'articles de sport. Dans les années 1990, inspiré par les mouvements démocratiques en Afrique, il a créé le Journal du Jeudi, un hebdomadaire satirique similaire au Canard enchaîné au Burkina Faso[3]. Très actif et passionné d'écriture, à l'image de son modèle Georges Simenon, il réussit à écrire deux romans policiers, un recueil de contes et plusieurs scénarios entre deux bouclages de son journal[4].

En 2005, il entreprit une nouvelle carrière de cinéaste en réalisant trois films : Traque à Ouaga, la comédie romantique Sofia et la coproduction danoise Dossier brûlant, un drame.

Avec l'appui financier de la Francophonie et du ministère français des Affaires étrangères, il produit la série télévisée Série noire à Koulbi, une série policière en 30 épisodes de 15 minutes, en 2006[1].

Œuvre littéraire[modifier | modifier le code]

  • Le totem: recueil de contes du Burkina-Faso, L'Harmattan, coll. « Collection "La Légende des mondes" », (ISBN 978-2-7384-1607-0)
  • Le mendiant
  • La nuit des chiens: roman, L'Harmattan, coll. « Collection Encres noires », (ISBN 978-2-7384-7512-1),
  • Un homme du pays
  • L'oracle de Faringhia: roman, l'Harmattan, coll. « Jeunesse l'Harmattan », (ISBN 978-2-7475-4980-6)

Filmographie[modifier | modifier le code]

En qualité de scénariste[modifier | modifier le code]

  • 2010 ː Ouaga paradiso[5]
  • 2010 ː Les dessous du cinéma burkinabè[6]

En qualité de réalisateur[modifier | modifier le code]

Série télévisée[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

2021 : Prix spécial CEDEAO[11],[12]

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Boubacar Diallo (filmmaker) » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c « Boubakar Diallo, le Quentin Tarantino du Burkina Faso - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  2. « Africiné - Boubakar Diallo », sur Africiné (consulté le )
  3. « Boubakar Diallo Journaliste, romancier, cinéaste… - Etoile Africaine », (consulté le )
  4. « RFI - Fespaco 2005 - Boubacar Diallo, portrait d’un pionnier », sur www1.rfi.fr (consulté le )
  5. « Films | Africultures : Ouaga paradiso », sur Africultures (consulté le )
  6. « Films | Africultures : Dessous du cinéma burkinabè (Les) », sur Africultures (consulté le )
  7. « Personnes », sur Africultures (consulté le )
  8. « Films | Africultures : Un privé à Ouaga », sur Africultures (consulté le )
  9. « Films | Africultures : Une longue traversée », sur Africultures (consulté le )
  10. « Résultat de votre recherche - Les films d'Avalon », sur www.lesfilmsdavalon.fr (consulté le )
  11. CANAL+, « Les Trois Lascars, nouveau film co-produit par CANAL+ International, dès le 5 novembre au cinéma », sur Agence Ecofin (consulté le )
  12. « Luis Marquès (Co-producteur) de « Les Trois Lascars): « Nous avons fait un film pour les Africains et par les Africains » | FratMat », sur www.fratmat.info (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]