Bocquillonia sessiliflora
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Euphorbiales |
Famille | Euphorbiaceae |
Genre | Bocquillonia |
Ordre | Malpighiales |
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Famille | Euphorbiaceae |
Bocquillonia sessiliflora est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Euphorbiaceae. C'est un arbuste qui, de même que son genre qui contient 14 espèces, est endémique en Nouvelle-Calédonie.
Description[modifier | modifier le code]
Aspect général[modifier | modifier le code]
L’arbuste est assez peu ramifié[1] et possède un tronc souvent bien droit. Ses tiges n’ont pas de latex. Il mesure au maximum 7 mètres[1] et le plus souvent 2 à 3 mètres. L’écorce est douce, légèrement molle car le tronc est constitué sur sa partie externe d’une couche épaisse de liège. Sa couleur est marron clair avec des reflets rouges.
Feuilles[modifier | modifier le code]
Les feuilles sont bullées, coriaces et dentées. Elles mesurent entre 7 et 32 centimètres de longueur pour 2 à 11 centimètres de largeur, et leur pétiole mesure de 1,5 à 10 centimètres de long[1]. De couleur vert pale en dessous, elles sont plus foncées sur le dessus. Les feuilles sont globalement situées au bout des branches[1]. Elles ont des taches sur le dessous du limbe.
Les jeunes feuilles sont souvent rouge vif[1].
Fleurs[modifier | modifier le code]
L'arbuste est cauliflore, c'est-à-dire que les fleurs poussent directement sur le tronc ou les branches. Elles sont rouge vif, sessiles et réunies en glomérules. L'espèce est dioïque[1].
Fruits[modifier | modifier le code]
Les fruits, également sessiles, sont des capsules sphériques pouvant atteindre 1 centimètre de diamètre. Ils sont pubescents et contiennent de nombreuses et épaisses graines[1].
Reproduction[modifier | modifier le code]
La floraison et la fructification ont lieu presque toute l'année, avec un pic d'août à décembre[1].
Répartition[modifier | modifier le code]
Cet arbuste, très commun sur la Grande Terre, se rencontre aussi à Lifou, sur l'Île des Pins et à Belep[1].
Cette plante pousse en forêt sèche, en forêt humide, mais également dans la végétation buissonante du maquis minier et sur des éboulis rocheux[1].
Écologie[modifier | modifier le code]
Cet arbuste est très apprécié des cerfs et du bétail qui en broutent même les branchages[1].
Références[modifier | modifier le code]
- Julien Barrault, Plantes des Forêts Sèches de Nouvelle-Calédonie, Guide d'identification, Tome 2, Koné (Nouvelle-Calédonie), Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Calédonie et Centre d'initiation à l'environnement, , p. 126 (ISBN 978-2-7466-8884-1), p. 48-49