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Biette de Casinel

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Biette de Casinel (Biette Cassinel, dite « la Belle Italienne »), née vers 1340 et morte vers 1380 ou 1394 selon le Père Anselme, est une des premières maîtresses connues d'un roi de France.[citation nécessaire]

Dans les années 1360, elle devient l'amante du roi Charles V[citation nécessaire] et certains prétendent qu'elle lui donne un fils, Jean de Montagu (ou Montaigu), en 1363[citation nécessaire] mais cette théorie est contestée par Lucien Merlet qui démontre, dans une biographie de Jean de Montagu, parue dans la Bibliothèque de l’École des Chartes (livre troisième, page 250) que Charles V avait environ 12 ans à la naissance de son supposé fils naturel.

Hormis Jean de Montagu, elle a trois fils et deux filles de son époux légitime, dont Gérard de Montagu, évêque de Paris et Jean de Montagu, chancelier de France et archevêque de Sens.

Fille de François Cassinel et Alips les Champs, elle avait pour frère Ferry Cassinel, archevêque duc de Reims et pair de France. Elle resta veuve le 17 septembre 1380 et son tombeau se voit dans l'église Sainte-Croix de la Bretonnerie à Paris.

Elle ne doit pas être confondue avec sa nièce Gérarde Cassinel, dite « la Cassinelle », qui est la maitresse du dauphin Louis, fils de Charles VI, comme nous l'apprend Juvenal des Ursins qui écrit pour l'année 1414 : « Le roi et monseigneur le dauphin, après qu’ils eurent été à Notre-Dame de Paris faire leurs offrandes et dévotions, partirent de Paris et estoit monseigneur le Dauphin joly, et avoit un moult bel estendart, tout battu à or, ou avoit un K, un cygne et une L. La cause estoit, pourcequ’il y avoit une damoiselle moult belle en l’hostel de la royne, fille de Guillaume Cassinel, laquelle vulgairement on nommait Cassinelle. Si elle estait belle, elle estait aussi très bonne et en avait la renommée. De laquelle, comme on disait, ledit seigneur faisoit le passionné, et pource portait-il le dit mot. »

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