Aller au contenu

Bernadette O'Rourke

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bernadette O'Rourke
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Nom dans la langue maternelle
Bernadette Ní Ruairc
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université Heriot-Watt ()
Université de Glasgow ()
Université de la ville de Dublin ( - )
Université de La Corogne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata

Bernadette O'Rourke est une linguiste irlandaise originaire du comté de Clare, dans le sud-Ouest de l'Irlande. Elle est professeure de sociolinguistique à l'université de Glasgow en Écosse et spécialiste de la construction de la différence linguistique et des inégalités sociales[1]. Ses études ont porté sur le quotidien des « néophones »[2] (new speakers) de langues minoritaires, c'est-à-dire des personnes ayant appris la langue hors du contexte familial, en particulier dans les cas de l'irlandais, du galicien et d'autres langues européennes. Bernadette O'Rourke s'intéresse aussi à la question de l'anonymat des régimes monolingues, en particulier de la domination implicite du monolinguisme anglais au Royaume-Uni et de son accentuation dans le contexte du Brexit[3].

Publications[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • 2020 (with John Walsh) : New Speakers of Irish in the Global Context. New Revival? Routledge. (ISBN 9781138243385)
  • 2011 Galician and Irish in the European Context: Attitudes Towards Weak and Strong Minority Languages. Palgrave Macmillan. (ISBN 9780230574038)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Loïc Tissot, « Langues minorisées : l'école ne suffit pas », Ouest France,‎ , p. 13
  2. Bernadette O'Rourke, « « Transmission des langues familiales chez les néophones : initiatives locales dans les régions urbanisées de la Galice » », Colloque international langue bretonne, langues minorisées : avenir et transmission familiale.,‎
  3. (en) Concubhar Ó Liatháin, « The authority to speak, linquistic intolerance, anonymity and monolingual regimes », Slugger O’Toole,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]