Berliner Tageblatt

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Affiche publicitaire lithographiée d'Ephraim Moses Lilien (1899).

Le Berliner Tageblatt (B.T.) est un grand quotidien allemand, paru pour la première fois le et disparu en 1939. Tout d'abord simple journal de petites annonces économiques et régionales, le quotidien fondé par Rudolf Mosse devient par la suite un journal d'information à part entière. Il s'agit là de la première pierre d'un important groupe de presse allemand.

Histoire

Son titre complet est : Berliner Tageblatt und Handelszeitung.

Dès la fin du XIXe siècle et jusqu'en 1933, il propose des suppléments illustrés, tels Ulk, journal satirique très populaire qui paraît une fois par semaine.

En 1920, avec une édition du matin et une édition du soir, le Berliner Tageblatt atteint un tirage d'environ 245 000 exemplaires.

Le , le journal est interdit à la suite du « Verordnung des Reichspräsidenten zum Schutz von Volk und Staat » (Décret du Président du Reich pour la protection du peuple et de l'État) du .

Dans le cadre de la politique de Gleichschaltung, le journal continue de paraître jusqu'au , dans une édition contrôlée par la censure, permettant à Joseph Goebbels de garantir un semblant de liberté de la presse dans le pays.

Collaborateurs du journal

Au cours des années, on trouve parmi les collaborateurs au Berliner Tageblatt : Victor Auburtin, Lothar Band, Margret Boveri, Erich Burger, A. F. Cohn, Friedrich Dernburg, Anton Dietzenschmidt, Hedwig Dohm, Adolf Donath, Alfred Eisenstein, Fritz Engel, Margot Epstein, Peter Epstein, Felix Falk, Paul Fechter, Hans Joachim Flechtner, Hans Fleming, Alfred Frankenfeld, Martin Friedland, Syliva von Harden, Rudolf Herrnstadt, Leo Hirsch, Arnold Höllriegel (pseudonyme de Richard Arnold Bermann), Herbert Ihering, Heinrich Eduard Jacob, Siegfried Jacoby, Alfred Kantorowicz, Alfred Kerr, C. Z. Klötzel, Karl Korn, Alfred Krüger, Anton Kuh, Ernst Latzko, G. Mamlock, Ernst Moritz Mungenast, P. A. Otte, Werner Richter, Arthur Ernst Rutra, Alice Salomon, Paul Scheffer, Hellmut Schlien, Arthur Silbergleit, Georg Simmel, Hermann Sinsheimer, Peter Suhrkamp, Gabriele Tergit, Siegfried von Vegesack, Petra Vermehren, Jakob Wassermann, Karl Westermeyer, Robert Walser et d'autres encore.

Évolution du tirage

  • 1906 : 95 000 exemplaires
  • 1913 : 245 000 exemplaires
  •  : jours ouvrés, 160 000–170 000 ; dimanche, 300 000 exemplaires
  • 1920 : jours ouvrés, 245 000 ; dimanche, 300 000 exemplaires
  • 1923 : jours ouvrés, environ 250 000 exemplaires
  •  : 150 000 exemplaires
  • 1929 : jours ouvrés, 137 000, dont édition nationale 83 000 ; dimanche, 250 000 exemplaires
  • 1930–1931 : jours ouvrés, 121 000, dont édition nationale 77 000 ; dimanche, 208 000, dont édition nationale 113 000 exemplaires
  •  : 140 000 exemplaires
  • 1933 : 130 000–240 000 exemplaires

Nouvelle postérité

En 2007, le magnat allemand de la presse Reiko Opitz a déposé conjointement le nom de Berliner Tageblatt[1] avec Berliner Tageszeitung[2]. Le Berliner Tageszeitung, un important journal actuel en Allemagne, porte désormais également le nom de Berliner Tageblatt, dans sa version internet.

Notes et références

  1. Dépôt du nom "Berliner Tagebaltt" au nom de madame Opitz sur le site de l'Office Allemand des Brevets et des Marques (Deutscher Patent- und Markenamt).
  2. Dépôt du nom "Berliner Tageszeitung" au nom de madame Opitz sur le site de l'office allemand des brevets et des marques.