Baicalellia

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Baicalellia
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification WoRMS
Règne Animalia
Embranchement Platyhelminthes
Sous-embr. Rhabditophora
Ordre Rhabdocoela
Sous-ordre Dalytyphloplanida
Infra-ordre Neodalyellida
Famille Provorticidae
Sous-famille Kirgisellinae

Genre

Baicalellia
Nasonov (d), 1930

Baicalellia est un genre de vers plats aquatiques de la famille des Provorticidae et de l'ordre des Rhabdocoela.

Description[modifier | modifier le code]

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Écologie[modifier | modifier le code]

Une kleptoplastie a été observée chez une espèce, Baicalellia solaris : ce ver ingurgite des plastes de diatomées et bénéficie pendant plusieurs semaines de la photosynthèse de ces organites[1]. L'algue est ainsi endosymbiote du ver plat.

Environnement[modifier | modifier le code]

Le genre Baicalellia ne comprend aucune espèce terrestre[2]. Il est constitué d'espèces marines[3] qui vivent dans des écosystèmes benthiques[4], et d'espèces — comme B. subsalina — qui vivent dans des eaux douces ou saumâtres[2]. Nicolaï Nasonov, proposant du genre, décrit huit de ces membres à partir d'observations du Lac Baïkal qui est une réserve profonde d'eau douce. Bien que toutes les espèces soient aquatiques, certaines d'entre elles ne sont pas décrites comme vivantes dans tous les milieux aquatiques (eaux marines, saumâtres, douces), à l'instar de B. rectis et B. sewardensis.

Systématique[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Baicalellia Nasonov, 1930[5].

Synonymes de Baicalellia[modifier | modifier le code]

Baicalellia a pour synonyme[5] les genres suivants :

  • Canetellia Ax, 1956
  • Coronopharynx Luther, 1962

Liste des espèces[modifier | modifier le code]

Selon la base de données World Register of Marine Species (22 décembre 2023)[5], le genre Baicalellia contient les espèces suivantes :

Espèce synonyme[modifier | modifier le code]

L'espèce Baicalellia brevitubus est acceptée comme Baicalellia brevituba (Luther, 1918) Nasonov, 1930. Le mauvais épithète choisi par Nasonov (1930), Karling (1940) et Axe (1960) a été correctement ajusté par les auteurs ultérieurs (par exemple par Luther, 1962)[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) Niels W. L. Van Steenkiste, « A new case of kleptoplasty in animals: Marine flatworms steal functional plastids from diatoms », ScienceAdvances, vol. 5, no 7,‎ (DOI 10.1126/sciadv.aaw4337, lire en ligne)
  2. ↑ a et b World Register of Marine Species, consulté le 15 juillet 2022
  3. ↑ MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 15 juillet 2022
  4. ↑ EOL, consulté le 15 juillet 2022
  5. ↑ a b c et d World Register of Marine Species, consulté le 22 décembre 2023

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(de) A. Luther, « Die Turbellarien Ostfennoskandiens III. Neorhabdocoela 1. Dalyellioida, Typhloplanoida: Byrsophlebidae und Trigonostomidae », Fauna Fennica, 12, 1962, p. 1-71

Publication originale[modifier | modifier le code]

(de) N. V. Nasonov, « Vertreter der Fam. Graffillidae (Turbellaria) des Baikalsees », Bulletin de l'Académie des sciences de l'URSS, Classe des sciences physico-mathématiques, 736 pages, 1930, p. 727–738

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Références biologiques[modifier | modifier le code]

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