Bactéries oxydant le fer

Les bactéries oxydant le fer ou bactéries ferro-oxydantes sont des bactéries chimio-lithotrophes qui tirent leur énergie de l'oxydation du fer. Ces ferrobactéries sont connues pour croître et proliférer dans des eaux contenant des concentrations de fer aussi faibles que 0,1 mg/L. Cependant, au moins 0,3 ppm d'oxygène dissous est nécessaire pour effectuer l'oxydation^[1].

Le fer est un élément très important dont les organismes vivants ont besoin pour réaliser de nombreuses réactions métaboliques telles que la formation de protéines impliquées dans les réactions biochimiques, comme les protéines fer-soufre, l'hémoglobine et les complexes de coordination. Cet élément a une distribution étendue sur la planète et est considéré comme l'un des plus abondants dans la croûte terrestre, le sol et les sédiments. Le fer est l'un des oligoéléments des milieux marins^[2]. Son rôle dans le métabolisme de certains chémolithotrophes est probablement très ancien.

Comme le dit la loi de Liebig sur le minimum, l'élément présent en moindre quantité (appelé facteur limitant) est celui qui détermine le taux de croissance d'une population. Le fer est l'élément limitant le plus courant, jouant un rôle clé dans la structuration des communautés phytoplanctoniques et déterminant leurs abondances ; il est particulièrement important dans les régions riches en nutriments et pauvres en chlorophylle (en), où la présence de micronutriments est obligatoire pour la production primaire totale^[3] et le fer est considéré comme l'un de ces facteurs limitants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Iron-oxidizing bacteria » (voir la liste des auteurs).

↑ Simon Andrews, Ian Norton, Arvindkumar S. Salunkhe, Helen Goodluck, Aly, Mourad-Agha et Cornelis, Metallomics and the Cell, vol. 12, Springer, coll. « Metal Ions in Life Sciences », 2013, 203–39 p. (ISBN 978-94-007-5560-4, PMID 23595674, DOI 10.1007/978-94-007-5561-1_7), « Chapter 7, Control of Iron Metabolism in Bacteria » electronic-book (ISBN 978-94-007-5561-1) (ISSN 1559-0836) electronic- (ISSN 1868-0402)
↑ Michael T. Madigan, John M. Martinko, David A. Stahl et David P. Clark, Brock biology of microorganisms, Boston, 2012, 13^e éd., 1155 p. (ISBN 978-0-321-64963-8)
↑ Behrenfeld, « Widespread Iron Limitation of Phytoplankton in the South Pacific Ocean », Science, vol. 283, n^o 5403,‎ 5 février 1999, p. 840–843 (ISSN 0036-8075, PMID 9933166, DOI 10.1126/science.283.5403.840, Bibcode 1999Sci...283..840B)

[1] Simon Andrews, Ian Norton, Arvindkumar S. Salunkhe, Helen Goodluck, Aly, Mourad-Agha et Cornelis, Metallomics and the Cell, vol. 12, Springer, coll. « Metal Ions in Life Sciences », 2013, 203–39 p. (ISBN 978-94-007-5560-4, PMID 23595674, DOI 10.1007/978-94-007-5561-1_7), « Chapter 7, Control of Iron Metabolism in Bacteria » electronic-book (ISBN 978-94-007-5561-1) (ISSN 1559-0836) electronic- (ISSN 1868-0402)

[Madigan-2] Michael T. Madigan, John M. Martinko, David A. Stahl et David P. Clark, Brock biology of microorganisms, Boston, 2012, 13^e éd., 1155 p. (ISBN 978-0-321-64963-8)

[3] Behrenfeld, « Widespread Iron Limitation of Phytoplankton in the South Pacific Ocean », Science, vol. 283, n^o 5403,‎ 5 février 1999, p. 840–843 (ISSN 0036-8075, PMID 9933166, DOI 10.1126/science.283.5403.840, Bibcode 1999Sci...283..840B)

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