Antoine de Marges de Saint-Victoret

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Antoine de Marges de Saint-Victoret
Saint-Victoret
Naissance vers 1712
Décès
Brest
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Capitaine
Années de service – avant 1769
Commandement Sauvage
Tonnant
Hector
Conflits Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
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Antoine de Marges de Saint-Victoret, né vers 1712 et mort le à Brest, est un officier de marine et aristocrate du XVIIIe siècle. Commandant de nombreux navires Il sert pendant la guerre de Succession d'Autriche et celle de Sept Ans. Il est également membre ordinaire de l’Académie de marine à partir de 1752. Il se retire du service actif avant 1769.

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine de Marges de Saint-Victoret s’engage comme garde-marine le [1]. Il devient ensuite garde du Pavillon amiral le [2]. Il est ensuite enseigne de vaisseau et lieutenant d’infanterie le [2], lieutenant de vaisseau le [1], capitaine de vaisseau le [1], brigadier des armées navales le [2], commandant de la brigade de Bordeaux le [2]. Il finit sa carrière comme retiré avec des provisions de chef d’escadre le [2].

Du au , comme garde-marine, il est à bord du vaisseau de 70 canons le Conquérant[3], du Diamant[4] du au [2], puis de l’Ardent[5] du au , qui prend une part active au combat livré contre une escadre anglaise composée de six vaisseaux au large du cap Tiburon (à l'ouest de Saint-Domingue), les 18 et [2],[N 1].

Enseigne de vaisseau, il sert sur le Vigilant[7] du au [2], avec mission d’approvisionner Louisbourg. Il est fait prisonnier avec l’équipage du Vigilant le par l’escadre anglaise de Peter Warren et n’est libéré que le [2]. Le , il embarque sur le Magnanime. Il est à nouveau fait prisonnier lors de la capture de son bâtiment par le Nottingham, le 31 du même mois[2]. Il prend part à la bataille du Cap-Français le [2].

Il devient membre ordinaire de l’Académie de marine le , étant l'auteur de nombreuses publications concernant la manœuvre, la garniture et le gréement pour le dictionnaire de l’Académie[2].

Il obtient son premier commandement le sur le Sauvage[8],[9], qu'il garde jusqu'au [2]. Il reçoit le commandement du Tonnant du au et participe à son bord à la bataille des Cardinaux le . Il passe ensuite sur l'Hector le , conservant ce commandement jusqu'au [2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Les quatre navires français étaient l’Ardent (64 canons), le Mercure (56), le Diamant (50) et la frégate la Parfaite (44)[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Lacour-Gayet 1910, p. 525.
  2. ↑ a b c d e f g h i j k l m et n Philippe Henrat, « Antoine de Marges de Saint-Victoret », sur un site du comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
  3. ↑ « Le Conquérant », sur threedecks.org (consulté le ).
  4. ↑ « Le Diamant », sur threedecks.org (consulté le ).
  5. ↑ « L‘Ardent », sur threedecks.org (consulté le ).
  6. ↑ Lacour-Gayet 1910, p. 140.
  7. ↑ « Le Vigilant », sur threedecks.org (consulté le ).
  8. ↑ « Le Sauvage », sur threedecks.org (consulté le ).
  9. ↑ « Gazette 1758 », sur Persée (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Claude Carré, Les Cahiers du Pays de Guérande, Société des Amis de Guérande (no 53), (ISSN 0765-3565)
  • Journal politique, ou Gazette des gazettes, Bouillon, (lire en ligne), p. 127
  • Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Paris, Honoré Champion éditeur, (1re éd. 1902), 581 p. (BNF 37450961, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Meslin, Mémoires historiques concernant l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis et l'institution du mérite militaire, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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