Antoine Noisette
Directeur Jardin des plantes de Nantes | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière Saint-Donatien (d) |
Nationalité | |
Activités | |
Famille |
Famille Noisette (d) |
Fratrie |
Louis Claude Noisette Philippe Stanislas Noisette (d) |
Enfant |
Dominique Noisette (d) |
Parentèle |
Membre de |
Société nantaise d'horticulture (d) |
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Antoine Noisette, né à Torcy en 1778 et mort le à Nantes[1], est un paysagiste, horticulteur et naturaliste français. On lui doit notamment le jardin des plantes de Nantes[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Fils de Joseph Noisette, jardinier du comte de Provence, futur Louis XVIII, Antoine Noisette est le frère du botaniste Louis Claude Noisette et de l'horticulteur Philippe Noisette, parti de France et installé aux États-Unis, à Charleston (Caroline du Sud)[3]. Un descendant de cette famille, Claude Noisette de Crauzat, est actuellement musicologue et musicographe.
Carrière
[modifier | modifier le code]C'est au printemps 1822 que le maire de Nantes Louis Levesque prend les premiers contacts avec Antoine Noisette, paysagiste parisien réputé, pour lui confier le projet du jardin des plantes de Nantes. En , il accepte de prendre la direction des travaux. En plus d'un salaire confortable et d'un logement de fonction, Antoine Noisette dispose d'un avantage considérable : la possibilité de vendre à son profit les plantes en surnombre [4].
En 1833, la ville de Nantes décide de ne pas reconduire Antoine Noisette dans ses fonctions de directeur. L'administration du Jardin des plantes est complètement revue à la suite du rapport rendu au maire Ferdinand Favre par une commission de surveillance en . C'est finalement en qu'Antoine Noisette quitte la direction du jardin, non sans avoir obtenu que son fils Dominique soit nommé jardinier en chef.
Il est enterré au cimetière Saint-Donatien, attenant à la basilique Saint-Donatien, avec sa femme Jeanne Beauvais. Dans l'église, « on note la présence d'une rose Noisette et une branche de noisetier sur une clé de voûte exécutée en reconnaissance d'un don de 1 000 francs-or donnés par Dominique Noisette, son fils, pour la construction de la basilique », a indiqué un des descendants d'Antoine Noisette au quotidien Ouest-France[5].
Postérité
[modifier | modifier le code]Une voie de Nantes, dans le quartier Doulon-Bottière, a été baptisée rue Antoine-Noisette.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives municipales de Nantes, état-civil numérisé du 2e canton, acte de décès No288 de l'année 1858, vue 49 de la numérisation. Rentier, Antoine Noisette meurt à son domicile route de Paris, laissant pour veuve Jeanne-Marie Beauvais.
- Les Noisette, ces botanistes aux branches vivaces, Ouest-France, Magali Grandet, 11 mai 2013
- Noisette Roses, Preservation Society of Charleston
- « SEVE », sur nantes.fr (consulté le ).
- La « Noisette Family » et ses racines nantaises, Ouest-France, 13 mai 2013
Sources
[modifier | modifier le code]- Émilien Maillard, Nantes et le département au XIXe siècle : littérateurs, savants, musiciens, & hommes distingués, 1891.
Liens externes
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- Antoine Noisette s'installe à Nantes, sur le site des Jardins de Nantes