Angèle Jacq
Angèle Jacq, née en 1937 à Landudal, est une ancienne agricultice, devenue employée de banque. Elle a écrit plusieurs romans historiques situés en Bretagne sur le tard.
Son œuvre littéraire lui a valu de recevoir, dès 2003, le collier de l'Ordre de l'Hermine, décerné pâr l'Institut culturel de Bretagne, qui lui a été remis à Saint-Malo en 2003[1]. Elle milite également pour la langue bretonne, dont elle est une locutrice. Elle a pris position contre la destruction de la mémoire collective des Bretons et pour une éducation populaire détachée de l'État[2]. Signataire de l'Appel de Carhaix, elle est porte-parole du Collectif Breton pour la Démocratie.
Elle est à l'initiative d'une pétition, « 101 écrivains pour les langues régionales » : 101 écrivains à Vannes signent pour la langue bretonne
Œuvres
Romans à caractère historique :
- Les braises de la liberté, France-Empire 1995. Republié en 2010 [Coop-Breizh], ce roman fait l'objet d'une suite, Tinaig éditée par Coop Breizh
- Légendes de Bretagne, France-Empire 1997.
- Le voyage de Jabel, Edilarge 1999, réédité aux Éditions du Palémon en 2004
- Ma langue au chat, Le Palémon 2002
- Dans une série Les hommes libres :
- Tome 1 : Ils n'avaient que leurs mains, Le Palémon 2003
- Tome 2 : Un brassard et des sabots, Le Palémon 2005
- Tome 3 : Liberté Frankiz Fahafana, Le Palémon 2007
Notes et références
- http://icb.culture-bretagne.org/fr/ordre-hermine/index.php?id=76
- Discours d'ouverture, prononcé en tant que présidente du Salon du Livre de Carhaix en 2010 http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=20401