Aloa Javis

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Aloa Javis
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
YaoundéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Josaphat Etoundi Aloa MengueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Aloa Javis de son vrai nom Etoundi Aloa Mengue Josaphat, né le à Nkondougou au Cameroun et mort le à Yaoundé[1], est un artiste, musicien, auteur-compositeur, chanteur, arrangeur et producteur.

Il est une figure importante du Bikutsi moderne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et débuts[modifier | modifier le code]

Etoundi Aloa Mengue Josaphat est né le 17 mai 1949 à Nkondougou dans la Mefou-et-Akono, Région du Centre au Cameroun. Il est le fils de Rose Mbazoa et Germain Etoundi.

Son sobriquet Javis tire ses origines de son prénom Josaphat, son nom Aloa et la dernière syllabe d’Elvis. Il a entamé ses études primaires à l’école de Nkondougou VI puis à l’école principale d’Obala où il obtient son CEPE[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il se révèle au grand public grâce à son titre «Subugu mu».  «Subugu mu» restera toute l’année 1974 au sommet du hit-parade Camerounais[3].

Il est rendu célèbre dans les années 1980 par la télévision camerounaise lors des émissions de variétés musicales. Il pratique un Bikutsi moderne.

Il est l'auteur plusieurs titres à succès[4] : “Henriette a divorcé”, “Eza mon”,  “Satan Eding”, “Nkumu Assengué”, "Dze Ya Ye Mayi ", "Aimée " Mezik me Loba" etc.

Œuvres[5][modifier | modifier le code]

  • 1974 : Subugu Mu / Minal Mi
  • 1976 : Salome / Originale Edin Bongo Be Sukulu
  • 1977 : Eza Mon / Henriette A Divorcé
  • 1977 : Opérateur
  • 1983 : Mayi Nna

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Rédaction, « Nécrologie : Vie et Œuvre de l’artiste Aloa Javis auteur du tube «Subugu Mu» », sur YaoundeInfo, (consulté le )
  2. « Aloa Javis : un patriarche du bikutsi s’en est allé », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
  3. Arol Ketchiemen, Les icônes de la musique camerounaise, les Éditions du Muntu, (ISBN 978-2-492170-09-6)
  4. Assiatou NGAPOUT, « Aloa Javis repose à Nokong-Ndougou », Cameroontribune,‎ (lire en ligne Accès limité)
  5. Jean Marie Ahanda, « Le retour de Aloa Javis », Cameroontribune,‎ , page 2

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]