Aller au contenu

Alfred Duru

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 avril 2016 à 23:47 et modifiée en dernier par Voxhominis (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Alfred Duru
Description de cette image, également commentée ci-après
Alfred Duru par Lhéritier
Nom de naissance Henri-Alfred Duru
Naissance
Batignolles
Décès (à 60 ans)
Paris
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Alfred Duru est un auteur dramatique et un librettiste d'opérettes, né le à Batignolles et mort le à Paris (17e)[1].

Biographie

Alfred Duru fut un auteur dramatique des plus prolifiques et des plus favorisés qui s’est fait connaître par sa collaboration, avec Henri Chivot, son camarade de classe et son fidèle ami, à près de cent vaudevilles, comédies bouffonnes, opérettes, joués avec grand succès, sur les scènes de genre et théâtres secondaires de Paris dont le plus grand nombre obtint un long succès de vogue. La signature Chivot et Duru était synonyme d’ingéniosité du sujet, la fantaisie des épisodes, le franc comique des situations et la gaité du dialogue.

La Gaîté allait donner la première représentation d’une nouvelle pièce, dont il suivait assidûment les répétitions lorsque la mort vint le frapper de manière inopinée, en pleine possession de son talent et de sa verve comique, après trente années de production incessante, à la veille d’une première.

Lors de son inhumation au cimetière du Père-Lachaise, le 31 décembre 1889, un discours a été prononcé sur sa tombe par Armand d'Artois au nom de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques.

Œuvres principales

  • L’Homme du lapin blanc, comédie-vaudeville en trois actes, 1873.
  • La Boite à Bibi, folie-vaudeville, 1870.
En collaboration avec Chivot
  • Mon nez, mes yeux, ma bouche, trois actes, avec Siraudin, 1858.
  • La Femme de Jephté, vaudeville en trois actes, 1850.
  • Les Splendeurs de Fil d’acier, trois actes, 1860.
  • Le Songe d’une nuit d’avril, deux actes, 1861 ;
  • Pifferaro, un acte, 1863.
  • Les Mères terribles, comédie en un acte, jouée à l’Odéon, 1864.
    C’est le premier essai de Duru et Chivot sur une scène plus élevée.
  • La Tante Honorine, comédie en trois actes, 1865.
    C’est le second essai de Duru et Chivot dans le genre sérieux, pour le même théâtre.
  • Les Orphéonistes en voyage, pièce en cinq actes et dix tableaux, 1865.
  • Un homme de bronze, vaudeville en un acte, 1865.
  • Les Médiums de Gonesse, folie en un acte, 1865.
  • Les Chevaliers de ta Table ronde, opéra-bouffe en trois actes, musique d’Hervé, 1866.
  • Un Pharmacien aux Thermopyles, vaudeville en un acte, 1867.
  • Le Luxe de ma femme, vaudeville en un acte, 1868.
  • L’Ile de Tulipatan, opérette en un acte, musique d’Offenbach
  • Fleur-de-thé, opéra-bouffe en trois actes, musique de Lecoq, 1868.
  • Le Soldat malgré lui, opérette en deux actes, musique de Frédéric Barbier, 1868.
  • Le Carnaval d’un merle blanc, comédie-vaudeville en trois actes, Palais-Royal, 1869.
  • Les Cent Vierges, trois actes, avec Clairville, musique de Lecocq, 1872
  • La Blanchisseuse de Berg-op-Zoom, trois actes, musique de Vasseur, 1875.
  • Le Pompon, opéra-comique en 3 actes, musique de Lecoq, 1870.
  • Madame Favart, trois actes, musique d’Offenbach, 1878.
    Cette œuvre connut près de deux cents représentations à Paris.
  • Les Braconniers, trois actes, musique d’Offenbach, 1873.
  • La Fille du tambour-major, opéra-comique en trois actes, musique d’Offenbach, 1880.
  • Le Siège de Grenade, vaudeville en quatre actes, 1880.
  • La Cigale et la fourmi, féerie en dix tableaux, musique d’Audran, 1880.
  • La Mère des compagnons, opéra-comique en trois actes, musique de Hervé, 1881.
  • La Mascotte, opéra-comique en trois actes, musique d’Audran, 1881.
  • Bocace, opéra comique, trois actes, musique de Suppé, 1882.
  • Gillette de Narbonne en trois actes, musique d’Audran, 1882.
  • Le Truc d’Arthur, comédie en trois actes, 1882.
  • La Picarde, opéra-comique en trois actes, musique d’Audran, 1883.
  • La Princesse de Canarie, opéra-comique en trois actes, musique de Lecocq, 1883.
  • L’Oiseau bleu, opéra-comique en trois actes, musique de Lecocq, 1883.
  • La Dormeuse éveillée, opéra-comique en trois actes, musique d’Audran.
  • Le Grand Mogol, quatre actes, musique d’Audran, 1884.
  • Pervenche, opéra-comique en trois actes, musique du même, 1885.
  • Les Noces d’un réserviste, vaudeville en quatre actes, 1885.
  • Surcouf, opéra-comique en trois actes et un prologue, musique de Robert Planquette, 1887.
En collaboration avec Labiche
  • Doit-on le dire ?, comédie en trois actes, 1875.
  • Madame est trop belle, comédie en trois actes, 1874.
  • Les Samedis de Madame, comédie en trois actes, 1875.

Notes et références

  1. Acte n° 2968, registre des décès de 1889 pour le 17e arrondissement sur le site des Archives numérisées de la Ville de Paris.[source insuffisante]

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :