Adieu Goulsary

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Adieu Goulsary
Image illustrative de l’article Adieu Goulsary
Timbre kirghize émis en 2009 et commémorant la sortie du roman

Auteur Tchinguiz Aïtmatov
Pays Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan
Genre Roman
Version originale
Langue Russe
Titre Прощай, Гульсары!
Date de parution 1966
Version française
Traducteur Lily Denis
Éditeur Rocher
Collection Cheval, chevaux
Date de parution 2012
Nombre de pages 360
ISBN 2268074501

Adieu Goulsary (Прощай, Гульсары!) est un livre de Tchingiz Aitmatov publié en 1966. Il est publié une première fois en langue française en 1968, avant une seconde réédition en 2012[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le berger kirghize Tanabaï traverse les steppes de nuit accompagné de son vieux cheval Goulsary, tombant à terre pendant le trajet. Pendant l'agonie de l'animal, Tanabaï médite sur sa vie, liée au destin du cheval Goulsary depuis une vingtaine d'années. Plongé dans les méandres de sa mémoire, Tanabaï évoque les souvenirs d'une époque où Goulsary est un animal admiré par tous pour son allure particulière, l'amble, son apparence majestueuse et sa vitesse. À cette même époque, Tanabaï est un gardien de chevaux au sein d'un kolkhoze et est particulièrement engagé au sein de la collectivisation et de la "dékoulakisation". Ses idéaux vont être peu à peu mis à mal par la réalité de la gestion du kolkhoze, encadré par une administration rigide et déconnectée[1].

Analyse[modifier | modifier le code]

Ce livre critique de manière directe la gestion centralisée des kolkhozes kirghizes, où personne ne se sentait responsables des simples bergers et gardiens de chevaux. Le récit aborde également de la disparition des traditions et de l'artisanat kirghize, une disparition accélérée par les responsables politiques de l'URSS[2].

Adaptation[modifier | modifier le code]

Le roman est adapté à deux reprises au cinéma. Une première adaptation sort en salle en 1968 et est réalisée par le réalisateur russe Sergueï Ouroussevki[3]. Cette adaptation prend quelques libertés avec l’œuvre originale, faisant notamment de Tanabaï un maréchal-ferrant au lieu d'un gardien de chevaux[4]. Une seconde adaptation d'Adieu Goulsary sort en 2008, réalisée par le cinéaste kazakh Ardak Amirkoulov[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Adieu Goulsary - Tchinguiz Aïtmatov », sur Babelio (consulté le )
  2. Moritz Florin, « Faites tomber les murs ! », Cahiers du monde russe. Russie - Empire russe - Union soviétique et États indépendants, vol. 54, nos 54/1-2,‎ , p. 187–211 (ISSN 1252-6576, DOI 10.4000/monderusse.7933, lire en ligne, consulté le )
  3. Joël Chapron, « Une (petite) histoire du cinéma kirghize », Culture & Musées, vol. 12, no 1,‎ , p. 128–133 (DOI 10.3406/pumus.2008.1490, lire en ligne, consulté le )
  4. « KINOGLAZ : La Course du cheval (film) », sur www.kinoglaz.fr (consulté le )
  5. Ardak Amirkulov, Qosh bol, Gülsary!, Ardfilm, Kazakhfilm Studios, (lire en ligne)