Achrafieh

Cet article est une ébauche concernant le Liban.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Achrafieh (الاشرفية) est un quartier chrétien de l'est de Beyrouth (capitale du Liban).

Historiquement, les habitants étaient issus de la bourgeoisie grecque-orthodoxe du XIX^e siècle, dont la marque est restée avec les villas du quartier Sursock.

Au cours de la deuxième moitié du XX^e siècle, une importante migration maronite du Mont Liban historique, issue de la classe moyenne, est venue peupler le quartier.

Avec les projets immobiliers entrepris après la guerre civile et notamment entre 2005 et 2015, une partie de la population d'Achrafieh s'est vue progressivement exclue de la ville, les loyers devenant de moins en moins abordables et les anciens bâtiments détruits au profit d'immeubles modernes.

Géographie

La zone d'Achrafieh s'étend de Gemmayzé à Tabaris du côté de la Place des Martyrs, et vers les alentours de l'hôpital Hôtel-Dieu de France. Les rues principales sont la Montée Sursock, Gemmayzé, le boulevard Fouad Chéhab, la place Sassine, la rue du Liban, et Nasrah Nazareth.

Histoire et étymologie

Le mot Achrafieh vient du titre de Achraf Khalil, un dignitaire ottoman qui avait acheté la région initialement fermière^{[réf. nécessaire]}.

Au XIX^e siècle, le quartier était surtout occupé par des fermes, propriétés de quelques familles. Depuis 1909, s'y trouve le Grand Lycée franco-libanais de la MLF. Pendant la Guerre du Liban, Achrafieh devient la base des milices chrétiennes. Aujourd'hui, le quartier est une zone commerciale, résidentielle, artistique et culturelle importante. Il est le plus riche de Beyrouth.

Le “Carré d’or” d’Achrafieh est une région très prestigieuse située entre les rues Monnot, Abdel Wahab, Sursock et Zahret El-Ihsan.

Le 2 juin 2005, le journaliste Samir Kassir est tué lors d'un attentat à Achrafieh, à quelques mètres de l'ABC, un des plus grands centres commerciaux de Beyrouth.