Swissmetal

	Swissmetal Industries SA
Création	1855
Forme juridique	Société anonyme de droit suisse
Siège social	Reconvilier; Suisse
Effectif	160
Site web	http://www.swissmetal.com
Chiffre d'affaires	45 000 000 CHF
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Demande de fusion décidée lors d'un débat d'admissibilité entre Swissmetal Boillat et Swissmetal.

La décision du débat d'admissibilité est indiquée dans section de Wikipédia:Fusion technique. Il s'agit d'une fusion technique et non d'un vote pour ou contre la fusion.

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Swissmetal Industries SA est spécialisée dans la production d'alliages de cuivre et de produits semi-finis selon les spécifications du client. L'entreprise fabrique des produits de haute qualité qui sont ensuite distribués dans le monde entier, notamment pour les secteurs de la connectique, de l'énergie, des applications industrielles, de l'architecture, des pointes de stylos, des produits de luxe, du transport non automobile, du transport écologique, du gaz, du pétrole et de la marine.

Histoire de l'Entreprise

1855: Création de la laminerie avec fonderie Bueche, Boillat & Cie à Reconvilier (première fonderie de laiton de Suisse)

1895: Création de Schweizerische Metallwerke AG Dornach.

1910: Une presse Krupp de 500 tonnes permet d'obtenir du fil et des barres par filage à chaud.

1917: Edouard Boillat, fils du fondateur, cède son entreprise à un groupe d'industriels romands : la fabrique horlogère Ebauches de Fontainemelon, le fabricant de machines à coudre Edouard Dubied & Cie à Couvet, et l'entreprise d'appareillages électriques Gardy à Genève. Elle prend le nom de « Fonderie Boillat S.A. »^[1].

1930: Les fours potagers, chauffés au coke, sont remplacés par des fours électriques à basse fréquence.

1950: Swissmetal Boillat developpe des alliages pour le secteur de la point de stylos à bille.

1960: Après un incident survenu lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York au cours duquel M. Dag Hammarskjöld, secrétaire général, brisa son maillet, la fonderie Boillat lui offre un nouveau marteau en laiton de sa fabrication.

1987: L’entreprise prend le nom de Swissmetal Boillat SA.

1970: Swissmetal Boillat developpe des alliages pour les secteur d'activité du connecteur.

1986: Fondation du groupe UMS Usines Métallurgiques Suisses S.A. par Werner K. Rey (Omni Holding SA) en y annexant son usine Selve de Thoune.

1989: Création de UMS Swiss Metal Works Holding.

1990: Acquisition de Busch-Jaeger Metallwerke GmbH et fermeture de Selve.

2004: Rachat par le groupe financier dirigé par Martin Hellweg.

6 juillet 2006 : Swissmetal déplace son siège social de la ville de Berne à Dornach.

2013: Rachat par le groupe Chinois Baoshida^[2].

2019: Rachat par deux actionnaires Suisse et présidé par un industriel^[3], en reprenant l'ensemble du personnel sur les deux sites. L'ambition et la vision des nouveaux propriétaires suisses est de booster l'image et le business de ce fleuron de l'industrie suisse^[4]. Le siège de Swissmetal Industries SA reste à Reconvilier (canton de Berne) avec une succursale à Dornach (canton de Soleure).

Aujourd'hui, L'entreprise compte 160 employés répartis sur 2 sites : Reconvilier (Suisse^[5]) et Dornach (Suisse^[6])

Alliages & Produits

Les usines de Swissmetal Industries SA produisent du fil et barre (rond, carré, etc.) ainsi que des profilés (pleins et creux). Swissmetal Industries SA comprend plus de 80 alliages de cuivre :

cuivres purs et faiblement alliés
laitons avec ou sans plomb (cuivre-zinc)
laitons spéciaux
maillechorts (cuivre-zinc-nickel)
bronzes (cuivre-étain)
cuproaluminium
Profilés avec isolant 7 KO Architecture - Swissmetal Industries

Applications

Connectique (automobile, aéronautique, aérospatiale, médical, militaire)
Décolletage
Architecture
Produits de luxe
Instruments d'écriture (pointe de stylo)
Horlogerie
Génération de courant

Notes et références

↑ Johann Boillat, Le cuivre des horlogers. L'industrie suisse des métaux non-ferreux 1855-1992 (acteurs et marchés), Neuchâtel, Suisse, Revue historique neuchâteloise, 2018, p. 71-94
↑ www rfj ch, RFJ, Radio Fréquence Jura, « Le temps court pour Baoshida Swissmetal », sur www.rfj.ch (consulté le 5 août 2021)
↑ Philippe Oudot, « Swissmetal: nouvelle direction générale aux manettes », sur Arcinfo, 22 octobre 2019
↑ « Quinze ans après la grève, la dernière chance de la Boillat », Le Temps,‎ 23 janvier 2021 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 5 août 2021)
↑ « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 8 juillet 2021)
↑ « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 8 juillet 2021)

[1] Johann Boillat, Le cuivre des horlogers. L'industrie suisse des métaux non-ferreux 1855-1992 (acteurs et marchés), Neuchâtel, Suisse, Revue historique neuchâteloise, 2018, p. 71-94

[2] www rfj ch, RFJ, Radio Fréquence Jura, « Le temps court pour Baoshida Swissmetal », sur www.rfj.ch (consulté le 5 août 2021)

[3] Philippe Oudot, « Swissmetal: nouvelle direction générale aux manettes », sur Arcinfo, 22 octobre 2019

[4] « Quinze ans après la grève, la dernière chance de la Boillat », Le Temps,‎ 23 janvier 2021 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 5 août 2021)

[5] « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 8 juillet 2021)

[6] « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 8 juillet 2021)

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