Sixte Vignon

Biographie
Naissance	6 janvier 1912; Dijon
Décès	7 juin 1944 (à 32 ans); Goudon
Nationalité	française
Activités	Soldat, résistant
Père	Georges Vignon (d)
Mère	Mathilde de Fraguier (d)
Conjoint	Genevieve d'Estriche de Barace (d) (à partir de 1940)
Enfants	Georges Vignon (d); Armaud Vignon (d); Gaelle Vignon (d)

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Sixte Vignon est un militaire français, né le 6 janvier 1912 à Dijon^[1] et mort pour la France le 7 juin 1944 à Goudon (Hautes-Pyrénées)^[2].

Biographie

Sixte Vignon doit son prénom au fait d'être le sixième enfant de la famille du général de brigade Georges Marie Vignon (1874-1952^[3]) et de Mathilde de Fraguier (1879-1966).

Ayant fait le choix de la carrière militaire, il intègre l'École de Saint-Cyr de 1930 à 1932, dans la promotion Maréchal Joffre, et en ressort avec le grade de capitaine affecté au 1er régiment de hussards parachutistes. Il est démobilisé en 1942.

Il épouse Geneviève d'Estriche de Barace dont il a trois enfants. Il s'occupe de l'organisation des centres de jeunesse des Hautes-Pyrénées, occupation qui lui sert pour dissimuler son activité de chef dans la Résistance locale. En 1944, il quitte cette couverture pour se consacrer entièrement au commandement du maquis d'Aubaréde^[4].

Le 7 juin 1944 a lieu un accrochage avec les Allemands dans la ville de Goudon, Sixte Vignon sera parmi les premières victimes^[5]. Une stèle posée à l'entrée du village rappelle ce fait d'armes. Il est inhumé au cimetière de Goudon.

Il a été décoré de la croix de guerre 1939-1945 et nommé chevalier de la Légion d'honneur.^{[réf. nécessaire]}

Hommages

Son nom est donné à plusieurs établissements scolaires :

lycée professionnel à Aureilhan (Hautes-Pyrénées)^[6] ;
lycée professionnel à Toulouse (Haute-Garonne).

Sources

Marcel Céroni, Organisation de resistance de l'armée: Le Corps Franc Pommiès, éd. Éditions Du Grand-Rond, 1980, ASIN: B0014L04I2
Pierre de Longuemar,Mémorial 1939-1945: l'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés, p. 249, éd. Ehret, 2001, (ISBN 2913560040)
Comité départemental de la Résistance des Hautes-Pyrénées, Résistance en Bigorre, p. 56, 259-288, Éd. M. Bénézech, 1984

Sources externes

Académie de Toulouse, ressources pédagogiques, Qui était Sixte Vignon ?

Notes et références

↑ Archives de la Côte d'Or, commune de Dijon, acte de naissance n^o 25, année 1912 (vue 10/215) (avec mention marginale de décès)
↑ Site Mémoire des hommes, ministère de la Défense, base des soldats morts pour la France, fiche individuelle de Sixte Vignon
↑ Élève de l'école de Saint-Cyr, sorti de la 78^e promotion Jeanne d'Arc (1893-1895) comme officier de cavalerie
↑ Calaméo, José Cubéro, Le Corps Franc Pommiès et les combats de la Libération dans les Hautes-Pyrénées, p.4.
↑ Christian Crabot, Jacques Longué, Thomas Longué , Passeport pour la Bigorre, p. 294, éd. Cairn éditions, 2004, (ISBN 2912233747)
↑ Maurice Berthe, Jean-Baptiste Laffon, Jean-François Soulet, Histoire de Tarbes, p. 386, éd. Horvath, 1982

[1] Archives de la Côte d'Or, commune de Dijon, acte de naissance n^o 25, année 1912 (vue 10/215) (avec mention marginale de décès)

[2] Site Mémoire des hommes, ministère de la Défense, base des soldats morts pour la France, fiche individuelle de Sixte Vignon

[3] Élève de l'école de Saint-Cyr, sorti de la 78^e promotion Jeanne d'Arc (1893-1895) comme officier de cavalerie

[4] Calaméo, José Cubéro, Le Corps Franc Pommiès et les combats de la Libération dans les Hautes-Pyrénées, p.4.

[5] Christian Crabot, Jacques Longué, Thomas Longué , Passeport pour la Bigorre, p. 294, éd. Cairn éditions, 2004, (ISBN 2912233747)

[6] Maurice Berthe, Jean-Baptiste Laffon, Jean-François Soulet, Histoire de Tarbes, p. 386, éd. Horvath, 1982

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