Paul Richard (industriel)

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Paul Richard
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Biographie
Activité

Paul Richard est un industriel français, qui fut PDG de la Cie française Thomson-Houston-Hotchkiss-Brandt peu après la fusion qui l'a transformée en Thomson-CSF.

Biographie

Président du conseil d'administration de 1969 à 1976, Paul Richard a dirigé Thomson peu après la fusion avec la Compagnie générale de la télégraphie sans fil (CSF) et lors du plan Calcul, qui l'a vu devenir actionnaire important de la CII.

Il prend la direction de la société peu après la fusion de 1966 de la CFTH et de la société Hotchkiss-Brandt, qui donne la Compagnie Française Thomson-Houston-Hotchkiss-Brandt dénommée plus tard Thomson-Brandt puis la fusion de 1968 de l'activité électronique de Thomson-Brandt avec la Compagnie Générale de Télégraphie Sans Fil (CSF), ce qui donne naissance à Thomson-CSF. Dès , déjà vice-Président de Thomson-Brandt, il est nommé Président de CSF. Il est aidé par Michel Barré, vice-président de la CII, pour arbitrer dans les doublons résultant de la fusion[1].

Le , il signe avec Ambroise Roux, patron de la CGE, dont il est devenu le grand rival depuis la fusion avec CSF, un vaste accord de non-concurrence, qui permet de se partager de nombreux marchés publics (satellite, nucléaire, téléphonie, etc.)[1].

En 1974, il est approché par l'autre grand actionnaire de la CII, le même Ambroise Roux, qui le convainc d'écrire le [2] une lettre commune au ministre de l'industrie Michel d'Ornano, pour souhaiter la fusion avec Honeywell, jusque-là rejetée par Paul Richard.

Il a développé les premiers grands contrats à l'exportation avec des pays du Moyen-Orient, notamment pour la vente de ses systèmes de défense anti-aériens Shahine puis Crotale.

Il est mort à Paris en 1976, renversé par une moto en traversant la rue.

Notes et références

  1. a et b "Un prince des affaires" par Anne de Caumont, Grasset, 1996 [1]
  2. "French ordinateurs", page 178, par Jacques Jublin et Jean-Michel Quatrepoint, 1976, Éditions Alain Moreau