Ombres (musique)

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Ombres opus 64 constitue le recueil majeur pour piano de Florent Schmitt.

Composé entre 1912 et 1917, cette suite comporte trois mouvements et sa durée d'exécution est d'environ une demi-heure.

Structure

  1. J'entends dans le lointain:  : large et soutenu
  2. Mauresque : modéré
  3. Cette ombre, mon image : calme

Le titre de la première partie est tiré d'après la phrase tirée des Chants de Maldoror de Lautréamont « j'entends dans le lointain des cris prolongés de la douleur la plus poignante », le compositeur faisant alors référence à la Première Guerre Mondiale, contemporaine de son écriture. Au niveau pianistique, le côté virtuose fait qu'il a été comparé au Gaspard de la nuit de Maurice Ravel[1].

La seconde partie est, en fait, la première écrite, dès 1912[1].

Le titre de la dernière partie est basé sur un vers de Walt Whitman « cette ombre, mon image, qui va et vient cherchant sa vie ».

Notes et références

  1. a et b Hugon G, notice de l'enregistrement de l'œuvre par Vincent Larderet, Editions Naxos
  • François-René Tranchefort, Guide de la musique de piano et clavecin, éd.Fayard 1990 p.647