Matthäus Judex

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 janvier 2020 à 20:56 et modifiée en dernier par Pelanch3 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Matthäus Judex
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 35 ans)
RostockVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Matthäus Judex, nom latinisé de Matthäus Richter, né le à Dippoldiswalde en Saxe et mort à Rostock le , est un théologien et un réformateur protestant allemand.

Biographie

Richter, malgré des origines modestes, peut suivre des études à Dresde, à Wittemberg et à Magdebourg [1] ; il est placé comme précepteur chez un avocat, qui l'envoie avec son fils à Wittemberg, en 1546. Il prit son grade de maître es arts dans cette université et retourna à Magdebourg, où il fut nommé professeur et prédicateur de l'église de Saint-Ulrich. En 1560, il fut appelé comme professeur de théologie à l'université d'Iéna. Ses opinions théologiques lui firent des ennemis qui le dépouillèrent de sa place; il se retira d'abord à Magdebourg, puis à Wismar ; élu, deux ans après, pasteur à Rostock, il tomba malade et mourut en arrivant à son nouveau poste.

Œuvres

  • Das kleine Corpus Doctrinae, das ist Die Hauptstücke und Summa christlicher Lehre für die Kinder, Rostock, 1564 ; l'ouvrage aura 23 rééditions en Allemagne jusqu'en 1599
  • De typographiæ inventione et de prætorum legitima inspectione libellus brevis et utilis, Copenhague, 1566, in-8°.

Judex prit une large part à la composition des deux premières centuries de Magdebourg. Il était musicien, s'entendait fort bien en mathématiques, connaissait passablement l'astrologie et composait des vers en latin et en grec.

Notes et références

  1. , Selon le Grand Larousse du XIXe siècle, il y arriva « couvert de gale et sans argent » et dut chanter de porte en porte afin d'obtenir quelques secours.

Source

Lien externe