Marguerite de Blessington

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Marguerite de Blessington
Marguerite, comtesse de Blessington par Thomas Lawrence (1822)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Margaret Power
Nationalité
Activités
Père
Edmund Power (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ellen Sheehy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ellen Power (d)
Mary Anne Power (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint

capitaine Maurice St. Leger Farmer (de 1804 à 1817) Charles John Gardiner, 1er comte de Blessington

(de 1818 à 1829)
Parentèle
Marguerite Agnes Power (en) (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partenaire
Alfred comte d'Orsay (1801-1852)
Œuvres principales
Conversations avec Lord Byron (1834), Victimes de la société (1837)

Marguerite de Blessington (, Knockbrit, près de Fethard, comté de Tipperary (Irlande) - , Paris), née Margaret Power, est une romancière irlandaise.

Biographie

Elle épouse, en février 1818, Charles Gardiner (1er comte de Blessington) (1782 - 1829).

À l'automne 1822, ils partent ensemble pour l'étranger. L'année suivante, ils passent quatre mois à Gênes, où elle rencontre Lord Byron à plusieurs reprises, ce qui donne lieu au livre Conversations avec Lord Byron. Elle reste sur le continent jusqu'à la mort de Lord Blessington en mai 1829 et devient l'amie, outre de Byron, de Charles Dickens, de James Bulwer, d'Alfred d'Orsay et de la famille Bonaparte. Elle ouvre alors son salon aux gens de lettres[1].

Elle habite à Gore House, à Kensington, de 1836 à sa mort en 1849. Elle y tient un salon littéraire qui devient le rendez-vous obligé de nombreux étrangers de distinction. Il reste néanmoins peu fréquenté par les dames anglaises dont elle avait, dans ses livres, moqué la pruderie.

Elle est inhumée, dans une tombe en forme de pyramide, au cimetière de Chambourcy (Yvelines), à côté de son amant Alfred d'Orsay.

Œuvres

Journal of conversation with Lord Byron, 1859

On lui doit de nombreux articles mais aussi plusieurs romans :

  • Esquisses de voyage en Belgique (1832)
  • Conversations avec Lord Byron (1834)
  • Confessions d'une dame sur le retour
  • Victimes de la société (1837)
  • Loterie de la vie
  • Pensées décousues
  • La lanterne magique (1829)
  • Les loisirs d'une femme en France et en Italie (1840)

Sources

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Notes et références

  1. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch. Delagrave, 1876, p.311

Liens externes