Kojo Thompson

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 16 mars 2020 à 05:21 et modifiée en dernier par Onbec (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Kojo Thompson
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Augustus William Kojo ThompsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Augustus William Kojo Thompson (1880-1950), couramment appelé Kojo Thompson, est un homme politique ghanéen du début du XXe siècle. Il appartenait aux courants nationaliste et panafricaniste de la Côte de l'Or, à l'époque de la domination britannique sur le territoire de l'actuel Ghana.

Kojo Thompson est le fils de J.S. Thompson et Ellen Mills. Il a étudié au Collegiate et à Wesleyan Schools à Accra avant de partir au Royaume-Uni étudier le droit grâce à un soutien financier de son oncle. Il obtient un diplôme d'avocat et commence à plaider en 1914[1].

La carrière politique de Kojo Thompson, qui a débuté en 1924, a duré une vingtaine d'années pendant lesquelles il s'est illustré par son nationalisme radical et des positions panafricanistes dont l'héritage est passé à la classe politique ghanéenne de l'époque de l'indépendance[2].

Contemporain de ses compatriotes Joseph Ephraim Casely-Hayford, J.B. Danquah et Kwame Nkrumah ainsi que du Sierra-Léonais I. T. A. Wallace-Johnson, il adhère à la West African Youth League fondée par ce dernier en 1934[3],[2].

En 1935, il se fait élire au Conseil Législatif d'Accra[2] et prend la même année la tête du mouvement de protestation contre l'invasion italienne de l'Éthiopie en patronnant le Comité de défense de l'Éthiopie à Accra

En 1944, son mandat au Conseil Législatif d'Accra est brutalement arrêté à la suite d'accusations de corruption qui sont portées contre lui en 1943 par un membre de l'Association des marchands d'Afrique de l'Ouest[4],[5].

Une des artères principales du centre d'Accra porte aujourd'hui son nom, qui relie l'avenue Farrar dans le quartier d'Adabraka à l'avenue de l'Indépendance au niveau de la Cour Suprême.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) L.H. Ofosu-Appiah, Encyclopaedia Africana : Dictionary of African Biography, vol. 1, New York, USA, Publ. Inc., , p. 320-321
  2. a b et c (en) S.S. Quarcoopome, « The Politics and Nationalism of A.W. Kojo Thompson: 1924-1944 », Research Review NS, vol. 7, no 1 & 2,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Leo Spitzer et LaRay Denzer, « I. T. A. Wallace-Johnson and the West African Youth League », The International Journal of African Historical Studies, vol. 6, no 3,‎ , p. 413-452 (ISSN 0361-7882, lire en ligne)
  4. (en) S.S. Quarcoopome, Party Political Activities in Accra: 1924 - 1945, Legon, Ghana, thèse de Master non éditée, I.A.S., Legon, , p. 155
  5. (en) « titre inconnu », Spectator Daily,‎