Heptasyllabe

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Un heptasyllabe est un vers de sept syllabes. Parce qu'il comporte moins de huit syllabes, il fait partie des « mètres simples »[1].

En poésie française, il est très fréquemment employé au Moyen Âge, seul ou en association avec d'autres vers. On le trouve utilisé en hétérométrie, comme dans Le Cerf se voyant dans l'eau de La Fontaine ; en isométrie, comme dans Le Rat de ville et le Rat des champs ; ou en bimétrie, associé à des vers de trois syllabes, comme dans Chant des oiseaux de Victor Hugo[2].

Dans la poésie française moderne, il a été beaucoup utilisé par Louis Aragon. Trois des poèmes de La Diane françaiseLa Rose et le Réséda, La Ballade de celui qui chanta dans les supplices et La Chanson de l'université de Strasbourg – sont écrits en heptasyllabes.

L'heptasyllabe est fréquemment utilisé dans la tchastouchka russe.

Paul Verlaine l'utilise aussi parfois : Mandoline et En sourdine (Fêtes galantes) sont en heptasyllabes, ainsi que La Chanson des ingénues et Sur urbe (Poèmes saturniens, Caprices).

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Références

  1. « Versification », sur www.unige.ch (consulté le )
  2. Brigitte Buffard-Moret, Précis de versification, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-27421-4, lire en ligne)