Charles Sénard

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Charles Sénard
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
Nationalité
Activités
Distinction

Charles Sénard, né le dans le quartier Saint-Clair à Caluire-et-Cuire et mort le [1] , est un peintre français actif à Lyon.

Biographie

Charles Sénard est le fils de Jean Nicolas Sénard, bijoutier, et de Marie Joséphine Requien, tailleuse.

En , il est élève de l'école des Beaux-Arts de Lyon, dans la classe de Castex-Desgranges. il effectue un tour de France pour achever sa formation. Il devient un peintre à la mode dans les années 1910 [2]. Il est décorateur, graveur, illustrateur, il peint et dessine des figures, des allégories. Il se distingue par la composition de natures mortes et de bouquets de fleurs.

Il épouse Antonia Vallet, institutrice, le à Vénissieux[3].

En , il est appelé à la Grande Guerre; au bout d'un mois, il est réformé pour bronchite[4]. À cette époque, sa peinture d'inspiration symboliste, prend une inspiration dramatique et pessimiste [2].

En , il rejoint le groupe des Ziniars. Il fait partie des fondateurs du salon du Sud-Est[5] dont il devient le premier président, et le reste jusqu'en [6].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 29 janvier 1927[7]. Il est adjoint au maire de Caluire.

Il est membre de la commission d'achat en 1932-1933 puis il est nommé conservateur du musée des Beaux-Arts en , soit quelques mois avant sa mort[6].

Il décède, à l'âge de 55 ans, le 4 août 1934, dans son domicile, au 68 cours d'Herbouville, à Caluire[8].

Postérité

Expositions

À Lyon, dans différentes galeries : galerie Maire-Pourceaux (1917-1918), galerie les Deux Collines, galerie des Archers (1927), galerie Pouillé-Lecoultre (1929), galerie St-Pierrre (1930).

Bibliographie

  • Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres & sculpteurs à Lyon aux XIXe & XXe siècles, Châtillon-sur-Chalaronne - Lyon, La Taillanderie, , 336 p. (ISBN 2-87629-222-X), p. 302-303
  • Alain Vollerin, Marjolaine Nardone et Charles Gourdin, Les Ziniars : La vocation de la modernité, Lyon, Mémoire des Arts, coll. « Groupes et Mouvements », , 115 p. (ISBN 2-912544-15-7), p. 108-111.

Notes et références

  1. Archives du Rhône[1]
  2. a et b site Rhône Estampes [2]
  3. du Rhône[archives.rhone.fr/ark:/28729/lv58f4qzkm6g/e87c08b2-8dbe-43d1-bd19-59e0dfa30899
  4. Archives du Rhône, matricule [3]
  5. Vollerin et 2001 page16.
  6. a et b Gouttenoire 2000.
  7. Cote: LH/2499/70 sur le site Leonore[4]
  8. Archives du Rhône[5]

Articles connexes

Liens externes