Charles-François Racot de Grandval

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Charles-François Racot de Grandval
Extrait de l'acte de baptême de François Charles Racot de Grandval. Paris, Archives Nationales, série 01 685
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Conjoint
Parentèle
Françoise Pitel (marraine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Influencé par

Charles-François Racot de Grandval, né le à Paris où il est mort le , est un acteur et dramaturge français. Il est le fils de Nicolas Racot de Grandval.

Biographie

Après avoir débuté à Lille en 1727, il entre à la Comédie-Française[1] à l'âge de dix-neuf ans sous le nom de « Duval », le par le rôle d'Andronic écrit par Campistron. Il devient sociétaire le . Il remplit les premiers rôles jusqu'en 1762, année de sa première retraite. Rentré quelques années plus tard, il se retire définitivement en 1768[2].

On lui reprochait surtout vers la fin de trop grasseyer, comme en témoignent les mémoires de Mademoiselle Clairon :

« Ce comédien charmant, plein de grâce, d'esprit et de chaleur, avec qui ce qu'on nomme décence théâtrale, a quitté la scène, qu'on ne remplacera peut-être jamais ayant la sagesse de ne se montrer que dans les rôles convenables à son âge, a été forcer de se retirer [...] par le dégoût que son grasseyement inspirait au public dont il avait été l'idole[3]. »

Il est l'auteur de plusieurs comédies, dont quelques-unes sont d'un ton très gaillard, illustrant le genre poissard.

Quelques œuvres

  • 1732 : Le Bord.., ou le Jean-F..tre puni (avec le comte de Caylus)
  • 1749 : Agathe ou la Chaste princesse
  • 1749 : Le Pot de chambre cassé (également attribué à son père)
  • 1750 : Sirop-au-cul ou l'Heureuse délivrance
  • 1755 : Le Tempérament
  • 1773 : La nouvelle Messaline

Carrière à la Comédie-Française

Notes

  1. Base documentaire La Grange sur le site de la Comédie-Française
  2. Émile Campardon, Les Comédiens du roi de la troupe française pendant les deux derniers siècles, Genève, Slatkine Reprints, 1970, p. 119-120.
  3. Voir Campardon, Ibid. sur Google Livres

Liens externes