Cense

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Cense de Solières, en province de Liège

Cense, nom féminin, dérive du bas-latin censa, signifiant fermage, est devenu ensuite le nom de la ferme même.

C'est le nom que l'on donne aux métairies et aux fermes, dans certaines parties de la France et de la Belgique romane[1].

Les censes (abréviation « Cse ») de Belgique sont représentées avec leur nom respectif dans Le grand Atlas de Ferraris, publié en 1777. Parfois, le mot cense évoque juste une ferme en carré.

Le mot se prononce « cinse ». Il était plus usité dans les années 1960. Le censier était locataire et ne possédait pas grand-chose.

Se faire traiter de « cinsier » dans le Nord, à l'époque, c'était se faire traiter de « bouseux ». C'était le dû aux seigneurs. la dime pour chaque lopin de terre ou ferme.

A.− MOY. ÂGE. Terre soumise au cens.

− Redevance payée pour des terres, moulins, fours, etc. (Pierreh. Suppl. 1926). Synon. cens. « Ils [les hommes] savent tout ce qui reste à faire pour payer leur taille, et leur cense, et le vivre de leur maisonnée » (Pourrat, Gaspard des Montagnes, La Tour du Levant, 1931, p. 31).

B.− Région. [En Belgique et dans certaines parties de la France] Ferme ou métairie (cf. Claudel, La Jeune fille Violaine, 1re version, 1892, IV, p. 566).

Notes et références

Voir aussi

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