Antinous Mondragone

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 1 janvier 2020 à 18:28 et modifiée en dernier par Criric (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Antinoüs Mondragone
Artiste
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Date
Type
Lieu de création
Dimensions (H × L × l)
95 × 37 × 62 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
No d’inventaire
MR 412, Ma 1205Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

L'Antinoüs Mondragone est un unique et colossal exemplaire (0,95 m de haut) en marbre du type iconographique de l'Antinoüs déifié, datant de 130 après J.C.[1].

Histoire et description

Il faisait partie d'une colossale idole acrolithe réalisée pour le culte d'Antinoüs déifié. 

On pense qu'il a été trouvé à Frascati entre 1713 et 1729 - il a certainement fait partie de la collection Borghèse à leur Villa Mondragone. Winckelmann en a fait l'éloge dans son Histoire de l'Art Antique, en l'appelant « la gloire et la couronne de l'art de cet âge, et des autres » et de « tellement immaculé qu'il apparaît fraîchement sorti des mains de l'artiste »[2]. C'est pourquoi, bien que d'époque romaine, il fait écho au style grec du Ve siècle av. J.-C., que Winckelmann préférait à l'art Romain[3].

En 1807, il a été acheté avec une grande partie de la collection Borghèse pour Napoléon. Il est exposé depuis au Musée du Louvre. Il a été prêté à l'Institut Henry Moore, Leeds, en 2006, pour l'exposition « Antinoüs: Le Visage de l'Antique »[4], et est retourné au Royaume-Uni pour l'exposition du British Museum : « Hadrien: l'Empire et les Conflits » en 2008.

Articles connexes

Liens externes

Notes

  1. Antinoüs, amant de l'empereur Hadrien, noyé dans le Nil cette même année
  2. Dans la publication posthume de l'Histoire de Winckelmann traduite en italien avec des notes importantes de Carlo Fea, Storia delle arti del disegno presso gli antichi Rome, 1783-84, décrit dans le vol. II, p. 386, noté par Francis Haskell et Nicholas Penny, Taste and the Antique: The Lure of Classical Sculpture 1500-1900 (Yale University Press) 1981, p. 101.
  3. In contrast to Winckelmann's enthusiasm for it, John Addington Symonds criticised the head in 1879 for its « vacancy and lifelessness ».
  4. Exhibition page « https://web.archive.org/web/20070106162909/http://henry-moore-fdn.co.uk/matrix_engine/content.php?page_id=2989 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),