Nótt
Nótt | |
Divinité de la mythologie nordique | |
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Nótt sur son cheval, peinture du XIXe siècle par Peter Nicolai Arbo. | |
Caractéristiques | |
Nom norrois | Nótt |
Fonction principale | Personnification de la nuit |
Lieu d'origine | Scandinavie ou Germanie |
Culte | |
Région de culte | Germanie et Scandinavie |
Mentionné dans | Edda poétique |
Famille | |
Père | Narfi |
Mère | Sigyn |
Premier conjoint | Naglfari |
• Enfant(s) | Aud |
Deuxième conjoint | Anar |
• Enfant(s) | Jörd |
Troisième conjoint | Delling |
• Enfant(s) | Dag |
Symboles | |
Animal | Cheval |
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Nótt (qui signifit en français : Nuit) est une divinité de la mythologie nordique.
Elle est la personnification de la Nuit, dans la mythologie nordique.
Biographie
Son origine et sa nature sont décrits par Snorri Sturluson dans l’Edda de Snorri.
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L'ordre de passage de Nótt et de Dag est remarquable : le jour succède à la nuit. Ainsi, Tacite notait au sujet des Germains : « Ils ne comptent pas, comme nous, le nombre des jours, mais celui des nuits ; c'est ainsi qu'ils fixent les rendez-vous, les assignations ; pour eux, la nuit précède le jour[3]. »
Bien que Nótt soit un mot commun que l’on retrouve dans plusieurs poèmes de l’Edda, il est difficile de savoir quand le poète avait la personnification de la Nuit en tête.
Famille
Mariage et enfants
D'une première union avec Naglfar, elle eut :
- Aud
D'une deuxième union avec Anar, elle eut :
D'une troisième union avec Delling, elle eut :
Ascendance
Annexes
Bibliographie
- Eysteinn Björnsson (ed.) (2005). Snorra-Edda: Formáli & Gylfaginning : Textar fjögurra meginhandrita. (texte source)
- Finnur Jónsson. Lexicon Poeticum (1931). København: S. L. Møllers Bogtrykkeri.
- Young, Jean I. (1964). Snorri Sturluson : the Prose Edda. Berkeley: University of California Press. (ISBN 0-520-01231-3).
Liens internes
- Máni, divinité nordique de la lune.
Notes et références
- (is) Texte source des quatre codex du Gylfaginning-10.
- Traduction de François-Xavier Dillmann, 1991
- Tacite, Jacques Perret (trad.), La Germanie, chapitre XI, 1967, P. 77