Aller au contenu

Rue de Tlemcen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 17 juillet 2022 à 23:30 et modifiée en dernier par Polymagou (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

20e arrt
Rue de Tlemcen
Voir la photo.
Rue vue depuis la rue des Amandiers.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 20e
Quartier Père-Lachaise
Début 76, boulevard de Ménilmontant
Fin 61, rue des Amandiers
Morphologie
Longueur 281 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1840
Dénomination 1869
Ancien nom Rue de Mogador
Géocodification
Ville de Paris 9309
DGI 9328
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Tlemcen
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
Rue de Tlemcen

La rue de Tlemcen est une voie du 20e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

La rue de Tlemcen est une voie publique située dans le 20e arrondissement de Paris. Elle débute au 76, boulevard de Ménilmontant et se termine au 61, rue des Amandiers[1].

Origine du nom

[modifier | modifier le code]

La dénomination de la voie est un hommage à la prise de Tlemcen, le , par le général Clauzel, durant la conquête de l'Algérie par la France[1].

Cette ancienne voie de l'ancienne commune de Belleville est ouverte en 1840, entre le boulevard de Ménilmontant et la rue Duris, sous le nom de « rue de Mogador »[1], en souvenir de la prise de cette ville le (elle ne doit pas être confondue avec la rue de Mogador, de l'actuel 9e arrondissement).

Elle est classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du et prend sa dénomination actuelle par un arrêté du [1].

Elle est prolongée du croisement avec la rue Duris à celui avec la rue des Amandiers entre 1912 et 1924[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]
  • No 15 : la famille de Rachel Jedinak, née Psankiewicz, résidait à proximité, 26 rue Duris. Le 15 juillet 1942, alors que la rumeur d'une prochaine rafle antisémite enfle, sa mère cache ses deux filles 15 rue de Tlemcen, chez leurs grands-parents. Après avoir été dénoncées par la concierge, la police passe et elles doivent retourner rue Duris. La famille est escortée jusqu'à un centre de regroupement de Juifs installé à La Bellevilloise. Les deux jeunes filles parviennent à s'enfuir par une issue de secours, les policiers en faction ayant opportunément détourné leur regard[2].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue de Tlemcen », p. 560.
  2. Benoît Hopquin, « Les miraculés du Vél’d’Hiv’: « C’est la seule gifle que j’ai reçue de maman. J’ai compris plus tard qu’elle m’avait sauvé la vie » », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]