Route du blé dans la Grèce antique
Cet article est une ébauche concernant la Grèce antique et le commerce.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
La route du blé dans la Grèce antique peut désigner deux routes commerciales maritimes de l'époque hellénistique, permettant à plusieurs villes, notamment Athènes, des échanges de ressources comme le vin, l'huiles, le miels, les poteries, les outils, les bijoux ou les parfums, et l'importation de denrées qu'elles ne peuvent produire, par exemple par manque de terres fertiles. Ces échanges se font principalement pour le blé mais aussi pour le bois, les cuirs ou les matériaux[1].
Les principales routes commerciales maritimes athéniennes en mer Égée se développent au nord-est via les îles de Proconnèse, Samothrace, Imbros et Lemnos en lien avec le Pont Euxin[2], et au sud-est via les escales de de Rhodes, de Cos, d'Itanos en Crète et de Théra dans les Cyclades en lien avec l'Égypte hellénistique[3].
Notes et références
- Laurence Darmezin, L'Approvisionnement en blé des cités grecques à l'époque hellénistique, vol. 20, Lyon, , 113–118 p. (lire en ligne), chap. 1
- Darmezin 1991, p. 113-118
- Laurianne Martinez-Sève, Atlas du monde hellénistique : Pouvoir et territoires après Alexandre le Grand, éd. Autrement, Paris 2014, (ISBN 978-2-7467-3616-0), page 59.
Bibliographie
- Sébastien Abis, « Le blé : géohistoire d'un grain au cœur du pouvoir » dans Géoéconomie n° 77, pages 195 à 215, 2015/5 [1]
