Embargo céréalier américain contre l'Union soviétique
L’embargo céréalier américain contre l'Union soviétique a été promulgué par Jimmy Carter en janvier 1980 en représailles à l'invasion de l'Afghanistan en 1979. Il s'agissait d'un embargo partiel, les États-Unis s'engageant à livrer 8 millions de tonnes de céréales qu'ils étaient contraint de livrer en vertu de l'accord de 1975 au lieu des 25 millions de tonnes prévues pour 1980[1]. Cet embargo est resté en vigueur jusqu'à ce que Ronald Reagan y mette fin en 1981 en arrivant à la présidence. Les agriculteurs américains ont ressenti le poids des sanctions, alors qu'elles ont eu un effet bien moindre sur l'Union soviétique, ce qui a remis en question la validité de ce type d'embargo[2]. Lors de la campagne électorale présidentielle de 1980, le candidat républicain, Ronald Reagan, a promis de mettre fin à l'embargo alors que le candidat démocrate sortant, Jimmy Carter, n'était pas disposé à le faire[3].
Notes et références
- Marie-Hélène Labbé, « L'embargo céréalier de 1980 ou les limites de l'« arme verte » », Politique étrangère, vol. 51, no 3, , p. 771-783 (lire en ligne).
- (en) Robert L. Paarlberg, « Lessons of the Grain Embargo », Foreign Affairs, (consulté le ).
- Kazuhisa Oki, « U.S. Food Export Controls Policy: Three cases from 1973 to 1981 », Program on U.S.-Japan Relations - Harvard University, .