Heinz Rein
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Pseudonyme |
Reinhard Andermann |
Nationalité | |
Activité |
Heinz Rein, né le à Berlin et mort le à Baden-Baden, est un écrivain allemand principalement connu pour son roman Berlin finale (Finale Berlin), paru en 1947.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études d'économie et un apprentissage dans une institution bancaire, Heinz Rein travaille, dans les années 1920, comme employé de banque. Plus tard, il devient également journaliste sportif.
En 1935, cet auteur politiquement engagé à gauche, censuré par le régime nazi dès 1934, se retrouve au chômage[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, Rein est condamné au travail forcé.
Après la guerre, il devient célèbre avec la parution de son roman Berlin finale (Finale Berlin), publié en 1947. Il siège plusieurs années au Conseil consultatif de la culture pour l'édition de l'Administration allemande de l'éducation, mais ses livres deviennent la cible de Johannes Robert Becher, qui amorce une campagne contre la nouvelle littérature dans les journaux de la RDA, et sont interdits de vente. En 1950, l'auteur fuit la RDA pour se réfugier à Baden-Baden, où il vit jusqu'à sa mort en 1991.
Œuvre
[modifier | modifier le code]- Berlin 1932 (1946)
- Finale Berlin (1947) Publié en français sous le titre Berlin finale, traduit par Brice Germain, avec une postface de Fritz J. Raddatz, Paris, Belfond, coll. « Vintage » no 33, 2018 (ISBN 978-2-7144-7143-7)
- Mädchen auf der Brücke (1948)
- Die neue Literatur. Versuch eines ersten Querschnitts (1950)
- In einer Winternacht (1952)
- Nur ein Vogelnest (1964)
- Die Freundschaft mit Hamilton (1975)
- Die bittere Frucht (1984)
- Signorina Rita wird ausgeliehen (1988)
- Zwei Trümpfe in der Hinterhand (1988)
- Ohne Rücksicht auf Verluste (1988)
- Die Sintflut hat sich nicht verlaufen (1988)
- Der Sommer mit Veronika (1988)
- Keine Corrida mehr (1989)
- Wer einmal in den Fettnapf trat (1989)
- Ein Anti-Knigge (1991)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Katrin Hillgruber: Dans l'Ombre de la Blockwalter, critique, Frankfurter Rundschau, 9.