Aller au contenu

Louis Thollon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 avril 2022 à 20:56 et modifiée en dernier par Benoît Prieur (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Louis Thollon
Buste de Louis Thollon à Ambronay, sa ville natale.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction
Prix Lalande ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Louis Thollon ( à Ambronay[1] - à Nice) était un astronome français, spécialiste en spectroscopie[2].

Biographie

Il était un spécialiste en spectroscopie à haute résolution qui travailla à Paris dans les laboratoires de physique de la Sorbonne, de l'École Normale et du Collège de France, et à partir de 1879 dans les observatoires de San Remo en Italie et de Nice. Thollon reçut le prix Lalande décerné par l'Académie des sciences en 1885 pour sa grande carte du spectre solaire, publiée après sa mort en 1890.

Inspiré par les atlas de spectres imprimés en grand format par lithographie d'Anders Ångström et d'Alfred Cornu, Thollon décida de dessiner, avec la meilleure précision possible, la "physionomie" de chaque groupe de raies du spectre de Fraunhofer. Pour son programme, un accroissement maximal du pouvoir de résolution de son spectroscope était crucial. À la fin des années 1870, il travailla sur le perfectionnement de son spectroscope à observation directe au moyen d'un arrangement complexe de prismes pour minimiser l'angle total de déviation tout en maximisant la résolution[3].

En 1882, il accompagna A. Puiseux au cours d'une expédition en Égypte pour observer l'éclipse solaire du [4]. La même année, il voyagea à Ávila en Espagne pour observer le transit de Vénus du , mais la météo ne fut pas au rendez-vous[5]. Lors de l'opposition de Mars de 1886, il aida le directeur de l'observatoire, Henri Perrotin, à observer la planète avec une lunette de 38 cm. Les deux hommes déclarèrent avoir observé des canali sur la surface de la planète, confirmant apparemment la découverte de ces particularités en 1877 par l'astronome italien Giovanni Schiaparelli[6].

Références

  1. Rudolf Wolf, Handbuch der Astronomie : ihrer Geschichte und Litteratur, vol. 1, F. Schulthess, (lire en ligne), p. 504
  2. Thomas Hockey, The Biographical Encyclopedia of Astronomers, Springer Publishing, , 1348 p. (ISBN 978-0-387-31022-0, lire en ligne)
  3. (en) Roger Hutchins, British university observatories, 1772-1939, Aldershot, Ashgate Publishing, Ltd., , 533 p. (ISBN 978-0-7546-3250-4 et 0-7546-3250-4, lire en ligne), p. 252
  4. « Progress in astronomy in 1882 », The English Mechanic,‎ (lire en ligne)
  5. « Notes », The Observatory, vol. 6, no 69,‎ , p. 25 (lire en ligne)
  6. David Leverington, Babylon to Voyager and beyond : a history of planetary astronomy, Cambridge University Press, , 558 p. (ISBN 0-521-80840-5, lire en ligne), p. 239

Liens externes