Julia Faure (entrepreneuse)
Pour les articles homonymes, voir Faure et Julia Faure.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
Julia Faure, née en 1988, est une entrepreneuse française de fabrication de vêtements éthiques et durables. Elle défend une industrie du textile écologique et vertueuse.
Biographie
Julia Faure est ingénieure en agronomie, diplôme qu'elle obtient à AgroParisTech. Elle travaille pendant deux chez Amazon, en Espagne. Elle suit des études de genre à l'université autonome de Madrid[1].
En 2018, elle fonde avec Guillaume Declair l'entreprise de vêtement durable et éthique Loom[1]. L'entreprise veille à produire des vêtements durables à faible impact sur la planète et les humains. Les vêtements sont fabriqués dans de petites usines en France ou au Portugal. L'entreprise Loom contrôle ses fournisseurs afin qu'il n'y ait pas d'exploitation d'enfants, de femmes sous-payées, d'usines en Asie, de pesticides dans les textiles utilisés ou d’animaux maltraités[2]. L'entreprise s'inscrit dans un modèle économique décroissant et invite ses clients à acheter moins[3]. Cela se fait notamment à travers un blog: La mode à l'envers qui vulgarise des sujets de l'industrie textile et en particulier la conception, le marketing et l'impact environnemental[source secondaire nécessaire].
En 2018, estimant que son activité n'a pas beaucoup d'impact sur le climat, Julia Faure créé le collectif En mode climat[4]. Ce collectif se lance dans le lobbying pour convaincre les entreprises industrielles du vêtement de fléchir la législation afin que celles-ci réduisent leur gaz à effet de serre[5].
En 2018, elle publie un article sur le greenwashing des industries textiles[6].
En 2020, elle fait partie des 47 personnes présentes sur la photo du siècle de Yann Arthus-Bertrand, pour symboliser la nouvelle génération qui s'engage[7].
Julia Faure est à l'origine de la tribune Nous, marques textiles, demandons à être plus régulées, signée par 150 entreprises françaises textiles, publiée le , dans Le Monde. Cette tribune demande que l’écocontribution, instauré en 2009[8] pour financer la fin de vie de leurs produits, soit indexer sur les émissions de gaz à effet produites par l'entreprise, afin d'être incitative[9].
Notes et références
- « Julia Faure : « L'entreprise militante, véhicule citoyen » - World Forum for a Responsible Economy », sur responsible-economy.org, (consulté le )
- Cécile Maillard, « Julia Faure, cofondatrice de Loom, militante d'un textile durable », Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- Titiou Lecoq, « J'ai découvert une entreprise qui ne cherche pas à grossir à tout prix, et ça m'a fascinée », sur Slate.fr, (consulté le )
- « Pollution habits(sale) : « Sur le front – Où finissent nos vêtements ? » », sur France tv & vous (consulté le )
- « Entrepreneuriat éthique : comment Julia Faure en découd avec la fast fashion | Welcome to the Jungle », sur welcometothejungle.com, (consulté le )
- « H&M hypothèque notre futur (mais vous ne pouvez pas le voir) », sur usbeketrica.com, (consulté le )
- « Voici la nouvelle photo du siècle, par Yann Arthus-Bertrand », sur L'Obs, (consulté le )
- « Les entreprises du textile vont soutenir financièrement le recyclage de leurs produits », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Nous, marques textiles, demandons à être plus régulées », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
