Mikhal Vitouchka
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Міхал Апанасавіч Вітушка |
Nationalité | |
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Formation |
Université Charles de Prague École polytechnique de Varsovie Gymnasium biélorusse de Wilno (en) |
Activité |
Parti politique |
Parti de l'indépendance de la Biélorussie (en) |
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Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions |
Mikhal Alanassavitch Vitouchka (en biélorusse : Міхал Апанасавіч Вітушка ; en russe : Михаил Афанасьевич Витушко, Mikhaïl Afanassievitch Vitouchko), né le à Niasvij (alors située en Biélorussie, appartenant à l'Empire russe) et décédé le [1], est un activiste politique, qui a lutté pour l'indépendance de la Biélorussie[2]. Il a dirigé l'unité des « Chats noirs », organisation soutenue par l'Allemagne nazie.
Biographie
Vitouchka termine l'école secondaire à Vilnius en 1930. Par la suite, il fréquente l'université de Prague et l'École polytechnique de Varsovie. De 1939 à 1940, Vitouchka est le chef de la police de Niasvij. En , il commande une unité d'autodéfense biélorusse, fondée à l'ouest de la Biélorussie. Vitouchka est aussi chargé de l'organisation de la police biélorusse à Minsk. De 1942 à 1943 il coordonne les forces biélorusses dans les régions de Smolensk, Briansk et Mahiliow. Vitouchka est membre de la Biélarouskaïa Narodnaïa Samapomatch (BNS) et un major de la Défense du territoire biélorusse[3].
En 1944, la Luftwaffe déclenche l'opération Liebes Kätzchen (« cher chaton »), dans le cadre de laquelle une trentaine de Biélorusses (nommés Chats noirs), dirigée par Vitoucka, sont parachutés derrière les lignes de l'Armée rouge. Après la guerre, les guérilleros continuent la lutte avant d'être défaits par les Soviétiques en 1946. Vitouchka est lui-même traqué et capturé, pour être officiellement exécuté, ce qui l'élève au rang de légende du nationalisme biélorusse[4]. Des années plus tard, son fils déclarera toutefois qu'il était en fait toujours en vie jusqu'en 2006[1].
Notes et références
- Міхал Вітушка памёр двойчы (be)
- Christophe Dolbeau : Face au bolchevisme : petit dictionnaire des résistances nationales à l'Est de l'Europe (1917-1989). Arctic, 2006, p. 31
- Antonio J. Munoz, Oleg V. Romanko : Hitler's White Russians. Collaboration, Extermination and Anti-partisan Warfare in Byelorussia, 1941–1944. Europa Books, Bayside NY 2003, (ISBN 1-891227-42-4), p. 452.
- Perry Biddiscombe: The SS Hunter Battalions. The Hidden History of the Nazi Resistance Movement. Tempus, Stroud 2006, p. 66.